BORIS GODOUNOV
Comédie musicale de 1989
Réalisation et scénario de Andrzej ZULAWSKI D'après l'œuvre de Alexandre POUCHKINE Directeurs de la photographie Andrzej J JAROSZEWICZ et Pierre-Laurent CHENIEUX Musique de Modeste MOUSSORGSKY Montage de Marie-Sophie Dubus
avec Ruggero RAIMONDI Caroline CARR Bernard LEFORT Kenneth RIEGEL Pavel SLABY Romuald TESAROWICZ
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Sortie le 20 décembre 1989 |
Résumé La représentation de l'opéra va commencer. C'est la première. Un homme paraît anxieux : Moussorgsky, l'auteur. Le rideau s'ouvre sur la Russie misérable du XVI, siècle. Boris Godounov va devenir tsar. Durant le couronnement, il dit sa peur du jugement de Dieu et des hommes, puisqu'il usurpe le pouvoir : il a en effet tué Dimitri, le tsarévitch, à qui revenait le titre. Dans un monastère, le vieux moine historiographe Pimène raconte le crime du régicide Boris au novice Grigori qui, troublé, s'enfuit. Il se retrouve près de la frontière en compagnie de deux moines dépravés, Varlaam et Missail. Le vin coule, l'aubergiste est avenante, mais Grigori s'échappe vers la Pologne car des policiers le recherchent. Au Kremlin, Boris, de plus en plus enfermé dans ses remords, au bord de la folie, voit partout le tsarévitch assassiné. Il cherche secours auprès de son jeune fils Feodor et de sa fille Xenia. Le pouvoir lui échappe, Les Boïars se livrent à la débauche et complotent conduits par Chouisky, le traître, qui annonce qu'un usurpateur, soutenu par les nobles polonais, se fait passer pour Dimitri. En Pologne. l'ancien novice/faux Dimitri est devenu l'amant de la princesse Marina, alliée à ceux qui veulent le pouvoir en Russie et que cette situation arrange bien. Autour de Boris, la misère populaire s'étend. Le faux Dimitri et ses alliés se rapprochent de Moscou. Sur une place où passent Boris et sa fille, un innocent malmené par la foule demande protection au tsar et lui dit ce que tout le monde sait : qu'il est un assassin. Humilié. Boris l'épargne pourtant. Dans le palais, la révolte gronde, menée par Cheuisky. Boris délire, les Boïars le blessent mortellement, Il lègue le pouvoir à son Fils, se confesse, demande pardon, s'apaise et s'écroule. Lors de ses funérailles. Chouisky égorge Feodor. Dimitri arrive, acclamé par les miséreux. Le pouvoir ne restera pas longtemps vacant : un nouveau tsar imposteur est là. L'innocent pleure sur les malheurs du peuple, toujours berné par les puissants. Le spectacle est terminé. Devant le rideau baissé. le maléfique Chouisky vient narguer le public.
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