RIPOUX CONTRE RIPOUX
Comédie de 1989
Réalisation et scénario de Claude ZIDI Co-scénariste Simon MICHAEL Dialogues de Didier KAMINKA Directeur de la photographie Jean-Jacques TARBÈS Musique de Francis LAI Montage de Nicole SAUNIER
avec
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Sortie le 07 février 1990 |
Résumé
Le quotidien de ripoux comme François et son aîné René, à Montmartre comme ailleurs, consiste par exemple à intercepter un voleur puis à le relâcher après l'avoir, à des fins personnelles, délesté de son butin. Mais, François s'est découvert des velléités d'honnêteté: il veut passer l'examen de commissaire. Aussi, au regret de René, remet-il l'argent à la boutiquière victime du vol. Mais, décidément, l'honnêteté ne paye pas. La boutiquière accuse les deux inspecteurs d'avoir gardé l'argent. Vengeance d'une femme aimée vingt-cinq ans plus tôt, puis abandonnée par René. Et voilà les deux ripoux suspendus et remplacés par les inspecteurs Brisson et Portal, d'une rigoureuse intégrité. Du moins en apparence, car il s'agit en fait de véritables technocrates du racket de commerçants et autres employeurs d'immigrés clandestins. Exilés en Normandie chez un ami. Laroche, ancien flic et propriétaire de haras dont ils dopent un des chevaux pour lui faire gagner une course (l'arrivée est invalidée après enquête), François et René sont contactés par des commerçants de leur quartier qui leur demandent de revenir les aider à résister contre ces superripoux. A leur arrivée, ils sont attendus à la gare par ces deux derniers, qui évincent René par un chantage au proxénétisme (il vit avec une ancienne prostituée, Simone) et convainquent François de l'intérêt pour lui d'entrer dans leurs combines. Mais l'amitié est la plus forte: François et René découvrent que Brisson confie le fruit de ses larcins à sa mère, qui les cache dans un coffre de la BNC. Or le directeur de cette agence bancaire n'est autre que Blanchard, vieille connaissance des compères qui n'ont aucun mai à lui faire ouvrir la salle des coffres. Ils dévalisent celui de madame Brisson et mettent les autres à sac. Cesarini, un des commerçants qui les ont " balancé " et à qui ils ont fait volontairement confidence de leur " hold-up ", s'empresse de prévenir Brisson et Portal. Lesquels se retrouvent pris au piège et arrêtés pour ce méfait. François et René, eux, reçoivent les excuses du préfet, qui les promeut à... l'IGS, la police des polices! Les voilà donc "boeufscarottes" !
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