ROCCO ET SES Frères
Comédie dramatique de 1959 durée 177' n&b
Réalisation, scénario et dialogues de Luchino Visconti D'après l'œuvre de Giovanni Testori Co-scénariste et co-dialoguiste Vasco Pratolini, Suso Cecchi d'Amico, Pasquale Festa Campanile, Massimo Franciosa et Enrico Medioli Directeur de la photographie Giuseppe Rotunno Musique de Nino Rota Montage de Mario Serandrei Décors de Mario Garbuglia Costumes de Piero Tosi Ingénieur du son Giovanni Rossi
avec Renato Salvatori Katina Paxinou Alessandra Panaro Spiros Focás Max Cartier Corrado Pani Rocco Vidolazzi Claudia Mori Adriana Asti Enzo Fiermonte Nino Castelnuovo Rosario Borelli Renato Terra Paolo Stoppa Luigi Basagaluppi Sauveur Chioca Bruno Fortilli Becker Masoero Rocco Mazzola Felice Musazzi Eduardo Passarelli Emilio Rinaldi Gino Seretti Franca Valeri
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Sortie le 10 mars 1960
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Résumé Le père de la famille étant décédé, Rosaria Parondi et quatre de ses cinq fils, Rocco, Simone, Ciro et Luca, débarquent à Milan. Vincenzo, le fils aîné déjà installé et fiancé avec Ginetta, reçoit sa famille chez ses beaux-parents. Mais, dès leur arrivée, une dispute avec la belle-famille entraîne le départ des Parondi dans un logement social où Simone rencontre Nadia, une prostituée. Peu à peu, il s’installe dans une vie facile, ou les traditions de labeur et l’amour du travail n’ont plus leur place. Par facilité et sans doute par faiblesse, Simone mène une carrière de boxeur de quartier, croyant un jour pouvoir percer le milieu de la boxe professionnelle et offrir à Nadia la vie dont elle a toujours rêvé. Mais Simone prend du poids et c’est son frère Rocco qui, revenu du service militaire, montre les plus belles aptitudes à la maîtrise de l’art pugilistique. Simone, dont Nadia est séparée depuis maintenant deux ans, assiste à l’ascension de son frère et à sa nouvelle idylle... avec Nadia. Fou de jalousie, Simone la viole devant Rocco et s’ensuit un duel aux poings entre les deux frères qui scelle le destin de ce dernier. Devenant ainsi le véritable socle et protecteur de la famille, comprenant que la bonté naturelle et l’innocence de Simone s’estompe sous le poids d’un inconsolable chagrin d’amour, Rocco renonce à Nadia. Mais, sous le regard froid et désabusé de Nadia ayant toujours refusé d’accorder quelconque crédit aux sentiments de Simone, la faiblesse du « grand » Simone dépasse de loin son courage et, dans un moment de désespoir et de profonde crise, ce dernier poignarde Nadia jusqu’à que mort s’ensuive.
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