KARNAVAL
Comédie dramatique de 1998
Réalisation et scénario de Thomas VINCENT Co-scénariste Maxime SASSIER Directeur de la photographie Dominique BOUILLERET Musique de Krischna LEVY Montage de Pauline Dairou
avec Amar Ben ABDALLAH Martine GODART Thierry BERTEIN
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Sortie le 03 mars 1999
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Résumé Dunkerque, février 1998 : c'est la période du carnaval. Un mois et demi de fêtes, de parades et de chansons. La ville est sens dessus dessous. Après une violente altercation avec son père, Larbi décide de quitter le garage familial pour Marseille. La gare vient de fermer ses portes et le café devant lequel il passe est plein à craquer. Pour sa dernière nuit dans la ville où il a grandi, il cherche alors à s'abriter dans une entrée d'immeuble. Assis dans la cage d'escalier, il croise Béa et Christian, un jeune couple éméché qui rentre du bal. Mais Christian est trop saoul pour monter seul les marches. Larbi aide Béa à le coucher. Pour le remercier, elle lui donne un fougueux baiser d'adieu et lui fait cadeau de son chapeau de déguisement. Tombé sous le charme de Béa, Larbi renonce à son projet. Le lendemain, il revient voir Béa pour lui offrir un petit cadeau. Christian a dessaoulé et voit d'un très mauvais œil la présence de cet étranger autour de sa femme. Larbi se sauve... mais ne perd pas espoir. D'ailleurs, Béa n'est pas insensible à l'attention qu'il lui manifeste. Pour Christian, Béa et leurs amis, les préparatifs d'un nouveau défilé se précisent. Pourtant, Christian ne participera pas aux réjouissances. Vigile dans une entreprise de containers, il doit se plier aux ordres de son patron, qui lui impose de venir travailler sous peine d'être licencié. La parade commence sans lui. De son côté, en dépit des réticences, Larbi s'est intégré au groupe, grâce à la protection de Béa. Grimé comme les autres, il suit la farandole et subit allusions racistes et bizutage. D'un café à l'autre, d'une maison à l'autre. C'est le carnaval et la ville oublie la grisaille et les soucis. Au cours d'une halte chez l'un des fêtards, Béa se donne à Larbi. Puis la virée continue au cœur de la nuit, en direction de l'entrepôt où travaille Christian. Mis au courant par les sous-entendus de ses copains, il quitte son poste malgré les risques encourus. Au cours du bal costumé qui réunit la majorité des " carnavaleux " de Dunkerque, Christian, imbibé d'alcool comme tant d'autres, est repéré par son patron. Une brève rixe et il est chassé de son emploi. Mais Christian veut aussi en découdre avec Larbi. Devant les grilles de l'entrepôt, la correction qu'il entend infliger à son rival tourne court. Il ne réussit qu'à brûler vif le chien de garde. Au petit matin, Larbi ramène Béa chez elle, où elle retrouve son mari, lequel se jette dans ses bras, comme si rien ne s'était passé. Entre-temps, Larbi a pris le train pour Marseille.
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