MAYRIG
Comédie dramatique de 1991 durée 157' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Henri VERNEUIL d'après son livre Directeur de la photographie Edmond RICHARD Musique de Jean-Claude PETIT Montage de Henri Lanoë
Avec Cédric DOUCET Tom PONSIN Stéphane SERVAIS
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Sortie le 27 novembre 1991 ![]() |
Résumé
Le 15 mars 1921, un diplomate turc est assassiné dans une rue de Berlin par un jeune Arménien, Tehlirian, qui voulait ainsi venger le génocide de son peuple par les Turcs six ans plus tôt. Six ans, c'est alors l'âge de Azad (dont le nom signifie "libre") lorsqu'il débarque sur le quai de la Joliette à Marseille avec son père Hagop, sa mère "Mayrig" Araxi et ses "pluriels de mère" c'est-à-dire ses deux tantes, Anna et Gayané. Cette famille déracinée laisse éclater sa joie à l'annonce de l'acquittement de Tehlirian, avant de se confronter aux difficultés de sa nouvelle vie : logement précaire à cinq dans une seule pièce au 109 de la rue Paradis, racisme d'un voisin qui ne veut pas partager un fourneau commun à l'étage, recherche de travail. Hagop, autrefois grand armateur dans son pays, devient ouvrier dans une raffinerie de sucre. La "trinité de mère", elle, a la chance de trouver un emploi, pour chacune, de couturières à domicile. Tous travaillent dur pour que Azad reçoive la meilleure instruction au collège Saint-Hilaire, où il est mis à l'écart par élèves et enseignants, y compris l'abbé Pignon, professeur de catéchisme, malgré de brillants résultats scolaires. Les années passent. Grandi, Azad est atteint de pleurésie. Il n'est guéri que par la scrupuleuse application de cataplasmes toutes les heures. La famille Zakarian déménage du 109 au 168, signe d'avancée sociale, et achète une boutique. Hagop n'ira plus à l'usine. Azad découvre le cinéma et sa magie en écoutant, derrière l'écran, le son de LA REINE CHRISTINE... il n'avait pas l'argent pour se payer la place ! Mieux : il veut devenir cinéaste. Stupeur familiale ! Il consent alors à suivre des études d'ingénieur naval dans une autre ville. Un jour, l'ami de la famille, Apkar, qui connut les pires atrocités du génocide, vient le chercher : tante Anna est morte. Premier grand chagrin. La guerre éclate. Azad passe ses examens. Attente angoissée. Il réussit. Tout le quartier l'accueille triomphalement.
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