LA VACHE ET LE PRISONNIER
Comédie de 1959 durée 118' n&b
Réalisation et scénario de Henri VERNEUIL D'après une histoire vraie de Jacques ANTOINE Co-scénaristes Henri JEANSON et Jean MANSE Dialogues de Henri JEANSON Directeur de la photographie Roger HUBERT Musique de Paul DURAND Montage de James Cuenet
avec Inge SCHONER Ellen SCHWIERS Franziska KINZ Benno HOFFMANN
|
Sortie le 16 décembre 1959 |
Résumé
1943 en Allemagne. Charles Bailly, prisonnier de guerre français, est affecté aux travaux des champs dans une ferme dont le patron est mobilisé sur le front russe. Il décide de s'évader, au grand jour, revêtu de son costume de K.G., en tenant une vache en laisse d'une main et un seau de lait de l'autre. L'idée n'est pas mauvaise, car nul ne s'inquiétera de ce paisible couple qui semble se déplacer d'une ferme à l'autre. La fermière, avec qui Charles entretient de bonnes relations, trouve le projet dangereux et même le désapprouve, pourtant elle donne une de ses vaches, Marguerite. L'équipée commence mal. Un marchand complaisant embarque la vache dans sa bétaillère et ramène l'évadé à son point de départ. C'est aussi Marguerite qui se perd parmi une centaine de ses semblables. Bailly est embarqué dans une équipe de prisonniers français travaillant dans une scierie... Il rencontre également des prisonniers russes qui acceptent de l'aider... mais veulent manger Marguerite ! Il se fait arrêter par deux SS. qui heureusement se révèlent être des évadés comme lui. La traversée d'un fleuve sur une passerelle occupée par une compagnie allemande ne posera pas moins de problèmes. La frontière approche et Bailly, le cœur gros, se sépare de sa vache. Le voici enfin en France, mais des invectives un peu rudes de deux policiers français le mettent en fuite. Il prend peur et monte dans un wagon et le train prend la direction de l'Allemagne ! Ce n'est que deux ans plus tard que le soldat Charles Bailly reviendra de captivité, comme tant d'autres.
|
|
|