588 RUE PARADIS
Comédie dramatique de 1991 durée 130' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Henri VERNEUIL Directeur de la photographie Edmond RICHARD Musique de Jean-Claude PETIT Montage de Henri Lanoë
avec Nicolas VACCARO
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Sortie le 15 janvier 1992
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Résumé
Azad danse avec sa mère, heureuse et fière de sa réussite aux examens. C'est l'une des scènes de la pièce autobiographique "La chevalière" de Pierre Zakar, nom de théâtre... d'Azad, devenu à Paris auteur dramatique à succès. Un jour, au cours des répétitions, il reçoit la visite d'Alexandre Pagès, qu'il n'avait pas revu depuis l'enfance, au collège Saint-Hilaire, et dont le souvenir évoque un goûter d'anniversaire d'Alexandre, il y avait été la risée de ces gosses de riches, méprisants à son égard, et s'était rendu compte que le gâteau longuement confectionné avec amour et fierté par ses mères et tantes n'avait été jugé bon qu'à donner aux domestiques. Près de trente ans plus tard, Alexandre ne se souvient de rien. Imbu d'une pitoyable fatuité, il attend d'Azad la prise en charge de son fils, qui veut être acteur. Mais ses tentatives de corruption ne font que le conduire davantage à l'échec. Une autre visite, par contre, comble de joie Azad : celle de son père, venu de Marseille assister à la première de la pièce. Mais le vieil homme trouve démesuré d'être hébergé dans une suite de palace : une initiative de Carole, l'épouse d'Azad qui, ayant pris en main les intérêts professionnels de celui-ci, entend maintenir sa famille à distance respectueuse, voire même lui faire renier ses origines. C'est elle qui, irritée de la mise en avant des parents Zakarian par un grand magazine, conduit Azad à prononcer des reproches irrémédiables à son père, qui en meurt. Azad décide de faire vivre sa mère près de lui. Outre son habituelle hostilité, Carole fait preuve de bassesse. C'en est trop pour Azad, qui tombe le masque et se sépare d'elle. Leurs enfants Adrien et Charlotte vont pouvoir, selon leur propre désir, arborer leur vrai nom et apprendre l'arménien avec Astrig Setian. Le soir de la première, Azad a rencontré cette collaboratrice d'un petit journal de la communauté, "Horizons". Il prélève sur ses droits d'auteur la somme nécessaire à l'achat- d'une belle demeure pour sa mère, tout à l'autre bout de la rue Paradis, à Marseille, là où vivent les gens fortunés. Il viendra la voir régulièrement, en compagnie des enfants et probablement d'Astrig.
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