BRAS DE FER
Comédie dramatique de 1985 durée 110'
Réalisation et scénario de Gérard Vergez Directeur de la photographie André DIOT Musique de Michel PORTAL Montage de Jacques Witta
avec Angela MOLINA
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Sortie le 18 septembre 1985
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Résumé 1943. Le débarquement des Alliées s'organise à Londres. Dans le cadre de l'opération " Judas ", Pierre Wagnies - alias " Augustin " dans la Résistance - est envoyé en France par les services secrets anglais. Ceux-ci lui ont précisé qu'il devrait obéir aveuglément à quiconque lui dirait cette phrase clé : "Sans Judas, pas de Christ". A Paris, Pierre entre en contact avec son supérieur dans cette affaire : Delancourt. Les deux hommes se connaissent : ils ont autrefois participé à des championnats d'escrime et, surtout, ils ont aimé la même femme - Camille - qui a fini par choisir Delancourt. Delancourt explique à Pierre le but de l'opération : donner aux Allemands de fausses informations afin de les persuader que le débarquement aura lieu... en Normandie ! Pour ce faire, il faudra sacrifier un jeune résistant, Potier, et laisser son corps à portée des Nazis, pour qu'ils découvrent sur lui de faux documents. C'est ainsi que Bleicher, chef des services secrets allemands, homosexuel, est surpris et photographié par Pierre et Potier en compagnie d'un complice, " le gitan". Au cours de la fusillade qui suit, Pierre tue Potier, que Delancourt lui a présenté comme étant un traître. C'est en fait Delancourt qui joue un double jeu auprès des Allemands : il leur fournit des informations en échange desquelles la Gestapo procure de la drogue à Camille, qui ne peut s'en passer. Il va même jusqu'à livrer Pierre à Bleicher. Mais, au cours de l'interrogatoire, Delancourt murmure à Pierre la phrase clé et lui ordonne de révéler tout ce qu'il sait sur le débarquement. Stupéfait, Pierre obéit. Delancourt l'aide ensuite à s'évader. Mais Pierre ne peut admettre ce qui est pourtant la vérité : l'opération d'intoxication " Judas " avait pour but de persuader les Allemands que le débarquement aurait lieu dans le Pas-de-Calais en leur livrant un résistant convaincu du contraire, sa sincérité forçant leur scepticisme. Après la guerre, Pierre ne saura plus jamais s'il peut faire confiance à Delancourt qui, après tout, lui avait déjà " volé " Camille...
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