LA MACHINE
Comédie dramatique de 1977 durée 100'
Réalisation, scénario et dialogues de Paul Vecchiali Co-scénaristes Jean-Michel Guillery, Jean-Christophe Bouvet et Cécile Clairval Directeur de la photographie Georges STROUVE Musique de Roland Vincent Montage de Franck Mathieu
avec Bernadette Bauer Jean-Louis Cros Serge Ferragutti Maurice Gautier Micheline Godignon Jacques Grant Jean-Michel Guillery Gaston Haustrate Jacqueline Lajeunesse Jean Launay Manolo Otero
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Sortie le 14 septembre 1977
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Résumé Pierre Lentier est ouvrier dans une usine de la banlieue parisienne. Peu sociable, il vit seul. Son plaisir : regarder les enfants jouer dans les cours de récréation, sur les berges de la Marne, à la crèche, où travaille sa mère. Un jour, Lentier a fait monter dans sa voiture une fillette, Arlette Delgao. Peu après Arlette est retrouvée morte, le visage écrasé à coups de brique. Des témoins ont remarqué la voiture, le blouson à carreaux de l'assassin, le tapis qu'il portait dans ses bras comme pour transporter un corps. Tous les indices convergent vers Pierre Lentier qui, arrêté, avoue son crime. Les médias se déchaînent : la presse avec ses gros titres, « Un fou ou un monstre ? » ; la télévision qui interviewe témoins, proches, responsables d'associations pour la peine de mort. Beaucoup exigent la peine capitale, pour l'exemple. D'autres rappellent que Lentier paraissait inoffensif, sans problème ; sa mère confie pourtant que son mari la battait et que Pierre, doux et secret, aimait les enfants. Au cours de la reconstitution, Lentier s'effondre, en proie à une crise de nerfs. Des psychiatres l'examinent. Son traumatisme remonterait à l'enfance, au cours de laquelle il aurait désiré sa mère et conçu une peur du sexe féminin à l'origine de sa sexualité déviante. Le procès se déroule dans une atmosphère délétère : des manifestants hurlent à la mort. Les débats seront de courte durée. Lentier interviendra avant le verdict pour interpeller la société qui ne veut rien savoir de la sexualité de ses enfants : « Elle m'a suivi parce qu'elle le voulait. » clame le pédophile. Son avocat, à la télévision, redit son opposition à la peine capitale : « La justice se doit d'être positive, de réparer si possible ; le châtiment n'a qu'une valeur négative. » Il accompagnera Lentier jusqu'à la guillotine.
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