JACQUOT DE NANTES
Comédie dramatique de 1990 durée 118' n&b et Couleur
Réalisation et scénario de Agnès VARDA Directeurs de la photographie Patrick BLOSSIER, Agnès GODARD et Georges STROUVÉ Musique de Joanna BRUZDOWICZ, VIVALDI et BACH Montage de Marie-Josée Audiard
avec Rody AVERTY Marie-Sidonie BENOIST Clément DELAROCHE Brigitte DE VILLEPOIX Philippe MARON Laurent MONNIER Hélène PORS
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Sortie le 15 mai 1991 |
Résumé
Fils d'une coiffeuse et d'un garagiste nantais, le petit Jacques Demy vit, en même temps que son frère Yvon, une enfance heureuse partagée entre les spectacles de Guignol, le carnaval, la compagnie de la petite voisine, Reine, et...le cinéma ! En 1939 - il a huit ans - surviennent la guerre et la mobilisation générale. Contrairement à d'autres familles qui préfèrent s'enfuir, les Demy restent. L'école n'assurant plus les cours, Jacquot est envoyé à la campagne avec son frère chez un sabotier, à qui il confie son intention d'être plus tard décorateur de théâtre et de cinéma. Représailles allemandes et bombardement américain (en 1943) suscitent chez l'adolescent une horreur viscérale de la violence. De retour à Nantes à la Libération, il s'exerce à la pratique du cinéma en projetant dans la cuisine des petits films de Charlot qu'il efface ensuite à l'eau chaude pour graver sur le support un dessin animé "d'actualités ", une attaque aérienne du Pont de Mauve. Au passage Pommeraye, il achète, en échange d'un jouet, une caméra 9,5 mm avec laquelle il réalise " L'aventure de Solange ", d'après un scénario trouvé dans un manuel pour amateurs. Mais il oublie de régler le diaphragme, et le film revient du laboratoire complètement transparent. Déçu, il comprend qu'il lui faut apprendre la technique et il veut s'inscrire dans une école de cinéma. Son père s'y oppose : il passera un CAP de mécanicien. Tout en se soumettant sans enthousiasme, Jacquot tourne dans la réserve à pneus des dessins animés en papier découpé, puis s'attèle, toujours en solitaire, à un projet plus ambitieux d'animation en volume, " Attaque nocturne". C'est ce film qu'il parvient à montrer à Christian-Jaque, venu présenter D'HOMME À HOMMES, dont les appréciations et les encouragements ont raison des oppositions paternelles. M. Demy autorise enfin son fils à aller faire du cinéma à Paris.
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