LES MISTONS
Comédie de 1957 durée 23' n&b
Réalisation, adaptation et dialogues de François TRUFFAUT D'après une nouvelle de Maurice PONS Commentaire dit par Michel FRANÇOIS Directeur de la photographie Jean MALICE Musique de Maurice LE ROUX Montage de Cécile Decugis
avec
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Sortie le 06 novembre 1958
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Résumé
Bernadette traverse Nîmes à vélo: "elle roulait toujours jupe flottante et assurément sans jupon". Elle suscite l'admiration de cinq gamins, les mistons, pour lesquels: "elle était notre éveil, elle ouvrait en nous les sources d'une sensualité lumineuse". Les enfants suivent Bernadette partout où elle va, vouent un culte naïf à sa bicyclette quand elle l'abandonne contre un arbre. "N'ayant pas l'âge d'aimer Bernadette, nous décidâmes de la haïr et de tourmenter ses amours". Or la jeune fille fréquente Gérard, professeur de gymnastique qui en impose aux gamins. Ceux-ci, à distance, observent les amoureux, dans les arènes de Nîmes, sur un terrain de tennis, à peine remarqués par les jeunes gens. Alors les mistons passent à l'attaque: ils tracent sur les murs de la ville des inscriptions moqueuses à l'égard de Gérard et Bernadette. Ils sont, au cinéma, derrière le couple et sifflent, crient, injurient les amoureux lorsqu'ils s'embrassent. Ils vont même jusqu'à les surprendre, un jour, en pleine intimité ce qui déclenche, pour la première fois, la colère de Gérard qui corrige sévèrement un des garnements. Les jeunes gens sont fiancés et se marieront au retour de Gérard d'un stage de montagne. Les mistons expédient à Bernadette une carte postale obscène. "A la rentrée, nous apprîmes que le fiancé de Bernadette, au cours de l'été, s'était tué dans un accident de montagne".
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