LE PATRIOTE
Drame de 1938
Réalisation de Maurice TOURNEUR D'après l'œuvre de Alfred NEUMANN Scénario de Alfred NEUMANN et Oscar RAY Dialogues de Henri JEANSON Directeurs de la photographie Armand THIRARD et Louis NÉE Musique de Jacques IBERT
avec Paula Clère
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Sortie le 08 juin 1938 |
Résumé Régnant en despote à Saint-Petersbourg, le tsar Paul 1er, par ses caprices infantiles et ses colères brutales – « Il punit sans faute et récompense sans mérites » –, s'est attiré la haine de ses subordonnés. Pourtant, bien que trop versatile, ce n'est pas un méchant homme, et le grand chancelier Pahlen, qui demeure son ami sincère, pense que l'empereur, capable de déclarer la guerre à la Prusse sur un simple coup de tête, devrait être contraint d'abdiquer pour le bien de la Russie. Le jeune tsarévitch Alexandre tombe amoureux de la comtesse Nadia, la nouvelle lectrice de la tsarine. Le tsar, lui, garde auprès de lui sa maîtresse en titre, la princesse Lapoutchine. Pahlen réunit un groupe de patriotes pour renverser le souverain. Au moment où les conspirateurs vont mettre leur plan à exécution, le comte Panine, chef de la police, surgit avec des hommes en armes. Pour sauver sa cause, le gouverneur Pahlen dénonce et fait arrêter ses complices, parvenant ainsi à conserver la confiance du tsar. Puis Pahlen réussit à discréditer Panine, qui est contraint de démissionner. Décidé à renoncer au trône pour Nadia, le tsarévitch tente de l'épouser en secret, mais Pahlen interrompt la cérémonie, et oblige le jeune prince à rentrer au palais sans que la comtesse soit inquiétée. Il le supplie de se rallier à la conspiration et de succéder à son père, jurant sur sa tête que le tsar ne sera pas exécuté. Au cours du bal du 23 mars 1801, les conjurés se ruent dans les appartements du tsar et le somment d'abdiquer. Devant son refus catégorique, il est abattu par l'un d'eux. Pahlen n'a d'autre issue que de se suicider. À l'accusation d'assassin que le tsarévitch prononce devant le cadavre de Pahlen, Panine, de retour dans le palais, réplique : « Non, sire, c'était un patriote. »
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