KÖENIGSMARK
Drame de 1935
Réalisation de Maurice TOURNEUR D'après l'œuvre de Pierre BENOÎT Scénario et dialogues de André-Paul ANTOINE Co-scénariste René CHAMPIGNY Directeur de la photographie Victor ARMENISE Musique de Jacques IBERT Montage de Marguerite Renoir
avec Elissa LANDI John LODGE Marcelle ROGEZ Romilly Lunge Allan Jeayes Cecil Humphreys Frank Vosper
|
Sortie
le 05 décembre 1935
|
Résumé 1912. La princesse Aurore, accompagnée de son père le prince Tumène et de sa dame de compagnie, la comtesse Mélusine, arrive au château royal de Mégranie. Le roi, son oncle, veut la marier à son héritier, le grand-duc Rodolphe. Aurore est contrainte d'accepter, mais prévient son futur époux qu'elle ne sera jamais pour lui qu'une camarade. Les noces ont lieu. Six mois plus tard, le roi envoie Rodolphe effectuer une dangereuse mission en Afrique équatoriale. Peu avant son départ, Rodolphe rend visite à sa femme pour savoir s'il peut, un jour, espérer son amour. Aurore, loyale, lui répond par la négative mais lui offre un médaillon avec son portrait. En son absence, elle dirige le duché de Lautenburg, secondée par son beau-frère, le grand-duc Frédéric, avide de pouvoir. À Paris, où elle rend visite à son père, Aurore apprend la mort de Rodolphe et rentre d'urgence au château. Peu après, Raoul Vignerte, un professeur de français engagé comme précepteur du jeune fils de Frédéric, arrive à son tour au palais. Aurore se lie d'amitié avec lui. Vignerte, qui prépare un ouvrage sur le mystère de Koenigsmark, découvre dans la bibliothèque une facture d'un serrurier du XVIIIe siècle qui l'amène à conclure à l'existence d'un passage secret codé dans la cheminée du château. Le soir même, il tente sa chance avec succès. À sa grande stupéfaction, il découvre un corps méconnaissable recouvert de chaux et le médaillon d'Aurore. Tandis qu'il prévient la princesse, Frédéric et son aide de camp, De Boose, informés par l'espionne Mélusine, détruisent la cheminée pour effacer toute trace du meurtre de Rodolphe. Frédéric s'arrange pour que De Boose, témoin gênant, soit tué dans l'explosion, mais Vignerte réussit à sauver de l'incendie les preuves de l'assassinat. Peu après, Aurore tue accidentellement Mélusine. Le 30 juillet 1914, alors que Vignerte vient de lire son roman achevé à Aurore, l'ordre de mobilisation générale est décrété. Grâce à la complicité du lieutenant De Hagen, Aurore parvient à conduire Vignerte sain et sauf à la frontière. De retour au château, elle confond Frédéric, qui se suicide. Refusant de se battre contre la France, elle abdique. Quatre ans plus tard, tenant dans les mains une édition de «Koenigsmark», elle dépose une gerbe sur la tombe de Vignerte, son seul véritable ami, mort en 1916.
|