LE VIAGER
Comédie de 1971 durée 101' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Pierre TCHERNIA Co-scénariste et co-dialoguiste René GOSCINNY Directeur de la photographie Jean TOURNIER Musique Gérard CALVI Montage de Françoise Javet
avec
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Sortie le 19 janvier 1972
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Résumé Le docteur Léon Galipeau est formel : son client, le sexagénaire Louis Martinet, n'a plus que deux ans à vivre. Lui acheter en viager sa maison de Saint-Tropez est une affaire en or. Mais les années trente passent: Martinet redouble d'activités et de santé tandis que le cours de l'aluminium, sur lequel est indexée la rente, ne cesse d'augmenter. Viennent la guerre puis l'exode. Les Galipeau quittent Paris pour... Saint-Tropez. Mais Martinet ne peut leur laisser la maison, occupée par de petits réfugiés belges, et les parque à six dans un réduit à poules. Alors ils le dénoncent comme espion allemand puis, après l'armistice, comme résistant. La deuxième lettre n'est acheminée par le facteur qu'à son retour du maquis, à la Libération. L'opportuniste capitaine de corvette Bucigny-Dumaine en est pour ses frais, lui qui, aux mains de la Résistance, croit se blanchir en accusant Martinet de collaboration. Désormais réduit à louer des pédalos, il veut se venger sur Émile, frère de Léon, mais celui-ci le tue avant de périr à son tour, noyé. Excédé et ruiné, Émile était venu en finir avec Martinet, qui échappe autant à la grippe asiatique des années soixante qu'au sabotage de la maison organisé par Léon et Elvire. Il survit même à ces deux dernières tout comme à Noël, l'ultime Galipeau, malfaiteur professionnel, victime de son ingratitude à l'égard de celui qui était venu témoigner en sa faveur au cours d'un procès et qu'il voulait, lui aussi, supprimer. En ce début des années soixante-dix, Martinet fête son centenaire, en présence du député et de la Télévision. Il n'oubliera jamais tout ce que les Galipeau ont fait pour lui !
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