LA VENGEANCE D'UNE BLONDE
Comédie de 1993
Réalisation de Jeannot Szwarc Scénario de Valentine ALBIN, Marie-Anne Chazel et Bernard MURAT Adaptation et dialogues de Marie-Anne Chazel, Michel DELGADO Directeur de la photographie Jean-Yves LE MENER Musique Eric LEVI et Frédérik ROUSSEAU Montage de Catherine Kelber
avec Arnaud-Didier Fuchs Angelo INFANTI Jean-Guillaume Le Dantec Gérard Lemaire Jean-Charles Modet Véronique Moest Mouloud Rozen Eric Verboeven
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Sortie le 26 janvier 1994 |
Résumé Le journaliste Gérard Bréha quitte la chaîne publique régionale TV Bretagne pour la grande chaîne privée TV 8, où la pimpante directrice de l'information Marie-Ange de la Baume lui confie la présentation du journal de 23 heures. Le présentateur vedette du 20 heures, Philippe Vernon, est victime d'une chute dans l'ascenseur. Bréha le remplace au pied levé et fait sensation lors de son interview musclée d'un préfet au sujet d'un groupe armé, les «Yams», qui terrorise l'opinion. Puis il invite chez lui Marie-Ange et le grand patron de la chaîne, l'homme d'affaires italien Contini, fier de cette nouvelle recrue grâce à qui l'audimat a spectaculairement remonté. La soirée tourne à l'aigre, Gérard reprochant à son épouse Corine le petit jeu courtisan auquel elle se livre avec Contini et elle-même n'étant pas dupe de la séduction opérée par Marie-Ange sur Gérard. Le journaliste part d'ailleurs passer quelques heures avec sa «patronne» au Maroc tout en faisant croire à Corine qu'il participe à un séminaire à Marly-le-Roi. Or, allant chercher sa mère Jany à l'aéroport, elle a vu Gérard embarquer. Au retour, il n'a même pas à s'expliquer : Corine lui jette le couscous à la figure ! Ayant lancé à l'antenne un appel à témoins contre les «Yams», Gérard est enlevé par ces derniers, qui menacent sa famille et exigent un «direct» depuis leur repaire. Au cours de l'émission, la police fait irruption — secrètement prévenue par Marie-Ange — qui voulait ainsi faire éclater l'audimat, et arrête les membres du groupe, sauf trois d'entre eux. Cette «collaboration» entre police et média est fâcheuse pour l'image de marque de Bréha, qui doit se refaire une «transparence» en acceptant d'être l'invité de l'émission «Franc jeu» de Gilles Favier, en compagnie de Corine. Celle-ci saute sur l'occasion pour se venger et ridiculiser publiquement son époux, lorsque le plateau est pris d'assaut par les trois «Yams» encore libres. Retenus en otages, Gérard, Corine et Marie-Ange ne doivent leur salut qu'à l'opportune ingéniosité de Corine. Tout s'arrange pour celle-ci : elle retrouve un Gérard libéré de ses obsessions professionnelles et la chance lui sourit enfin dans son métier de comédienne.
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