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Emmène-MOI

 

 

Comédie dramatique de 1994

 

Réalisation et scénario de Michel Spinosa

Co-scénariste Gilles BOURDOS

Directeur de la photographie Antoine Roch

Musique de Peter HAMMILL

Montage de Stéphanie Mahet

 

avec

Karin VIARD

Bruno PUTZULU

Jean-Pierre MOULIN

Éric SAVIN

Didier BÉNUREAU

Antoine BASLER

Clément SIBONY

Inès DE MEDEIROS

Stanislas GAZCOL

Mariana CYWINSKI

 

 Sortie le 15 mars 1995

Résumé

 Dans un hall de gare, deux permissionnaires en goguette abordent une fille, Sophie. Elle les emmène dans un hôtel dont le gérant, Vincent, est son amant, elle ne l'a pas vu depuis deux ans.

 Les retrouvailles sont tendues; comme jalouse, la jeune femme chasse méchamment un dénommé Pascal, que Vincent héberge par charité, dit-il. Elle prend une chambre où les deux militaires, ivres, l'accompagnent. Plus tard dans la nuit, elle les fait jeter dehors par Vincent. Enfin seuls, les amants s'étreignent.

 Au matin, une jeune Roumaine, Anna, se présente à l'hôtel : elle cherche Gardet, l'employé de Vincent, qui a entretenu avec elle une correspondance dans laquelle il se décrivait jeune et directeur de l'hôtel. La réalité est quelque peu différente : il est chauve et seulement gardien : mais Anna n'en a cure... Sophie s'ennuie; elle reproche à Vincent sa banalité, son manque d'ambition, la tristesse de l'hôtel.

 Le couple déambule dans les rues avant d'échouer dans un appartement louche et sordide où les propriétaires, des Polonais, organisent des tables de jeux et des parties très alcoolisées.

 Gardet a été transporté à l'hôpital après une attaque cardiaque. Par pitié, Vincent propose à Anna de l'aider à rénover l'hôtel selon le vœu de Sophie. Celle-ci, incapable de se concentrer sur la moindre tâche, jalouse d'Anna, se met à boire, provoque et insulte Vincent, qui la frappe.

 Elle part. Vincent la retrouve dans l'appartement des Polonais, où elle raconte ses amours impossibles avec son amant retrouvé après deux ans d'absence. Au comble du désespoir, Sophie se brûle le sein avec sa cigarette allumée et s'écroule en gémissant : «Ce n'est pas ça qui fait mal !»