IL PLEUT SUR SANTIAGO
Comédie dramatique de 1975 durée 112' Couleur
Réalisation et scénario de Helvio Soto Directeur de la photographie Georges Barsky Musique de Astor Piazzolla Montage de Cécile Decugis
avec John Abbey Bibi Andersson Dimitar Buynozov Nicole Calfan Riccardo Cucciolla Vera Dikova Lyubomir Dimitrov Dimiter Guerasimof Patricia Guzmán Mikhail Mikhajlov Svetozar Nedelchev Naicho Petrov Gueorgui Stoyanov Vasil Stoychev Nikola Todev Kosta Tsonev Theodor Youroukov
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Sortie le 10 décembre 1975
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Résumé Chili, mardi 11 septembre 1973. Au petit matin, Jorge, un militant de l'Union Populaire, prévient en toute hâte la présidence de la République à Santiago de l'imminence d'un coup d'état militaire. Dans le port de Valparaiso, en effet, les navires de guerre font mouvement. Aussitôt, le président Allende est alerté. Depuis le jour triomphal de 1970 qui a vu, contre toute attente, la victoire électorale du socialiste Salvador Allende, le pays s'est divisé en deux blocs antagonistes. L'étranger et principalement les Etats-Unis tirent "les ficelles"; à l'intérieur, suivant des directives précises, les camionneurs, les mineurs, les petits commerçants, les médecins et la grande bourgeoisie s'unissent et s'activent pour abattre le régime par des grèves successives. Allende et ses partisans tentent par tous les moyens de juguler l'inflation et de ramener l'ordre, mais en vain. Le complot pour les abattre peut commencer. Autour de la Moneda, le palais présidentiel, les chars ont pris position. Dans les casernes, tous les régiments sont consignés. Allende refuse l'avion qui est mis à sa disposition pour quitter le Chili. Aussitôt, le combat s'engage. Pendant trois heures, les assiégés se défendent avec acharnement. Un ultime et pathétique message radiophonique est enfin adressé au pays par Allende, avant que lui-même et ses derniers compagnons ne périssent sous les balles des insurgés. En ville, malgré une mobilisation massive de tous les sympathisants, la lutte est inégale, les barricades tombent une à une... Les exécutions sommaires se multiplient, les stades se remplissent de prisonniers, la torture se généralise: l'ordre est rétabli! Tandis que le général Pinochet, le chef de la junte, répond aux questions des journalistes, on annonce la mort du grand poète chilien Pablo Neruda.
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