KATIA
Comédie dramatique de 1959 durée 91' Couleur
Réalisation de Robert Siodmak Scénario de Georges Neveux et Charles Spaak Directeur de la photographie Michel KELBER Musique de Joseph Kosma Montage de Henri Taverna et Louisette Hautecoeur
avec Curd Jürgens Marcel d'Orval Senta Berger Liliane Chenevière Danièle Dali Elisabeth Fanty Helene Lauterböck Sophie Poncin Martine Spira
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Sortie
le 20 janvier 1960
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Résumé A l'Institut Smolny, où sont élevées aux frais de l'Etat les jeunes filles pauvres de la noblesse, Katia Dolgorouki accumule les zéros de conduite. Le portrait du tsar n'a-t-il pas été retrouvé sous son oreiller. Sévèrement semoncée, Katia affirme que ce portrait lui a été remis par Alexandre II lui-même, lors d'une récente visite à son père. Or, quelques jours plus tard, le tsar en personne - suppléant l'impératrice toujours souffrante - vient visiter l'Institut. Tremblante de peur, Katia est présentée à l'empereur par la directrice qui lui conte l'aventure du portrait. Mais le tsar, séduit par le regard suppliant de Katia, répond dans le sens souhaité et confirme ses dires. Il demande même à l'emmener en promenade pour lui faire la morale. Conquis par la fraîcheur et la spontanéité de la gracieuse Katia, le tsar rétablit la fortune des Dolgorouki. Chaque jour, il rend visite à sa jeune protégée qui a quitté l'Institut Smolny. Une passion ardente naît entre le tsar et Katia. Pour mettre un terme aux rumeurs désobligeantes et à l'opposition des ministres, Alexandre II éloigne Katia. Elle ira en France parfaire son éducation. Quelques mois plus tard, le tsar rend visite à Napoléon III et retrouve Katia. Elle devient sa maîtresse. Revenue à Saint-Pétersbourg, maîtresse officielle du souverain, elle partage ses inquiétudes et ses espoirs et l'aide à concevoir ces réformes qui le rendront si hostile aux privilégiés, sans satisfaire les révoltés contre le régime. Epuisée par la maladie et le chagrin, l'impératrice meurt. Alexandre II va pouvoir épouser Katia. Son cadeau de couronnement est la promulgation de la nouvelle Constitution. Mais, à la veille du sacre, il est assassiné dans une rue de Saint-Pétersbourg. C'est une nihiliste qui a lancé la bombe. Transporté au milieu de la galerie de son fastueux palais, le tsar meurt dans les bras de Katia.
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