LA PASSANTE DU SANS-SOUCI
Drame de 1981 durée 110' Couleur
Réalisation et scénario de Jacques ROUFFIO D'après l'œuvre de Joseph KESSEL Co-scénariste Jacques KIRSNER Directeur de la photographie Jean PENZER Musique de Georges DELERUE Montage de Anna Ruiz
avec Helmut GRIEM Maria SCHELL Wendelin WERNER
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Sortie le 14 avril 1982 |
Résumé Paris 1981. Max Baumstein, président du Mouvement de Solidarité Internationale, découvre dans le dossier qu'il étudie, deux photos qui le bouleversent. Le lendemain, comme prévu, il est reçu par l'ambassadeur du Paraguay auquel il est venu demander la libération d'une jeune Britannique. Froidement, Max l'abat de deux balles de revolver et se constitue prisonnier. L'ambassadeur s'appelle en fait Ruppert von Leggaert et était conseiller à l'ambassade d'Allemagne à Paris en 1933. Lina, la femme de Max, a la permission de voir son mari au dépôt. Il lui raconte. Berlin 1933. Max a dix ans. Son père est tué devant ses yeux par un groupe de S.A. Lui-même a la jambe brisée et marchera toute sa vie avec une canne. Max est recueilli et soigné par des amis de son père. Elsa et Michel Wiener. Elsa est chanteuse. Michel est éditeur et opposant au régime hitlérien. Menacé par les nazis, Michel pousse Elsa et Max à partir pour Paris, où il les rejoindra. À Paris, Maurice, un exportateur de champagne, s'est vu confier par un inconnu une importante somme d'argent, dans le train qui le ramenait d'Allemagne. L'homme, immédiatement arrêté par la Gestapo, c'est Michel. L'argent est pour Elsa. Maurice retrouve la jeune femme dans une boîte de nuit de Montmartre où elle est chanteuse. Touché par sa beauté et sa fragilité, il décide de la prendre en charge. Elsa veut sauver son mari. Seul, un homme a le pouvoir de sortir Michel du camp où il est enfermé depuis deux ans : Ruppert von Leggaert qui, fasciné par Elsa, passe ses soirées dans la boîte de nuit où celle-ci chante. Désemparée, elle accorde une nuit à Ruppert. Michel est libéré. Elsa le retrouve à la gare. Mais, quelques minutes plus tard, ils sont tous deux abattus devant le café "Le Sans-Souci" où Michel a voulu se rendre pour transmettre des messages aux émigrés. Max, impuissant, assiste au drame. Libéré, Max retrouve Lina, sosie d'Elsa. Eux aussi seront abattus un an plus tard.
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