OUTREMER
Comédie dramatique de 1989
Réalisation et scénario de Brigitte ROÜAN Co-scénaristes Philippe LE GUAY, Christian RULLIER et Cédric KAHN Directeur de la photographie Dominique CHAPUIS Musique de GLÜCK Montage de Yann Dedet
avec Georges FRICKER Jean-Marie MARION
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Sortie
le 19 décembre 1990
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Résumé L'Algérie de 1946 à 1962, trois sœurs, une grande famille coloniale. Zon, l'aînée, ne vit que pour son mari, Paul, officier de marine souvent absent. Elle en ressent une vive frustration mais chaque retour est l'occasion de moments d'amour intenses et, généralement d'une nouvelle grossesse. A peine se laissera-t-elle aller, lors des fiançailles de Gritte, sa plus jeune sœur, à danser un paso-doble torride avec un invité. Un jour, un officier aux gants blancs lui annonce ce qu'elle redoutait d'entendre : Paul est "porté disparu". Elle continue à l'attendre en élevant ses enfants et meurt emportée par un cancer... ... Le soir des fiançailles de Gritte, Malène, sœur cadette, est curieusement passive au milieu de la fête, à l'unisson de son mari, le lymphatique Gildas, avec qui elle a repris la ferme de famille. Il lui laisse tout faire, même affronter les répercussions des événements sur le personnel indigène. La ferme est protégée par l'armée. Un soir, elle rappelle à la prudence Gritte, qu'elle trouve dehors avec une lampe-torche. Elle a une violente altercation avec Gildas, à qui elle crie sa lassitude et son désespoir, puis brûle les entrepôts et laisse accuser un jeune Arabe, Malène est tuée par les rebelles dans une embuscade. ... Donc Gritte se fiance mais, indécise, tient son soupirant à distance, malgré la pression familiale. En fait, l'aveuglement des siens devant l'évolution de l'Algérie la révolte. Infirmière, elle voit la réalité, se compromet en soignant un fellagha, en devenant même la maîtresse d'un autre. Elle doit le retrouver, une nuit, devant la ferme, à l'insu des siens, mais quand Malène la surprend, elle renonce. Son amant est abattu par les soldats français. En 1962, elle quitte le pays et, plus tard à Paris, lors de son mariage, elle hésite à prononcer le "oui" qui l'unirait à un fils de bonne famille.
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