MONTPARNASSE PONDICHERY
Comédie de 1993
Réalisation, scénario et dialogues de Yves ROBERT Co-scénariste et co-dialoguiste Fréderic LASAYGUES Directeur de la photographie Robert ALAZRAKI Musique de Vladimir COSMA
avec
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Sortie le 12 janvier 1994
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Résumé Julie François a œuvré durant sa vie active dans l’industrie du papier peint. Une chance s’offre à elle, grâce à la rencontre du conseiller commercial Raoul Marquet : aller enseigner son art en Inde, à Pondichéry. Mais pour cela il lui faut d’abord devenir titulaire du baccalauréat. La voilà donc, à quarante ans, admise dans une classe terminale A3 du lycée Buffon. Difficile épreuve, que n’encouragent ni son ami Félix ni les enseignants, à l’exception de Bertin, le prof de philo. Tombée inanimée dans les couloirs du métro Montparnasse-Bienvenüe, elle est secourue par Léo, drôle de vieux bonhomme (d’ailleurs, c’est son nom), veuf et ancien trompette à l’Opéra, qui lui aussi passe le bac, mais par correspondance, pour mieux suivre ses petits-fils. Il tente tout pour la stimuler. Étrange relation, chacun se découvrant l’impression d’avoir toujours connu l’autre. Léo lui révèle son univers chaleureux, son jardin installé dans la cour de l’immeuble, son Eden à lui. Grâce à elle, il fait connaissance de Bertin qui, ravi de rencontrer un autre passionné de jazz, l’admet comme auditeur libre dans sa classe. Madame Chamot — la bien-nommée — s’y oppose et fait pression sur ses collègues. En vain. La fille de Julie, Héléna, vingt ans, est partie vivre sa vie. Alors le «couple» Léo-Julie «adopte» une fille de la classe, Sarah, devenue anorexique depuis le conflit avec son père psychiatre, qui l’a mise à la rue sans argent. Ils lui redonnent appétit et goût à la vie. Puis Julie se laisse draguer par Dominique Rivière, le beau gosse de la classe, peut-être pour ne pas s’avouer qu’elle succombe au charme de Bertin, ce qu’elle trahit lorsque celui-ci réapparaît après avoir laissé croire à son suicide. Vient le jour de l’examen : Léo est recalé, Julie est reçue avec mention «bien». À la joie succède la terrible déception. Marquet avoue : tout était faux. Et elle n’est pas sa première victime. Mais, après la grande fête d’adieu de ses amis, elle se rend quand même à Pondichéry, comme en un retour sur soi, réconciliée avec elle-même et avec le monde, grâce à ce «passeur» de Léo, qui lui aussi peut partir, non sans emporter avec lui son dernier grand chagrin d’amour, laissant Bertin retrouver Julie à Pondichéry.
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