LE CHÂTEAU DE MA MÈRE
Comédie dramatique de 1989 durée 98' Couleur
Réalisation et adaptation de Yves ROBERT D'après l'œuvre de Marcel PAGNOL Co-adaptateur Jérôme TONNERRE Directeur de la photographie Robert ALAZRAKI Musique de Vladimir COSMA Montage de Pierre Gillette Costumes de Agnès Nègre
avec Julien CIAMACA Joris MOLINAS
|
Sortie le 26 octobre 1990
|
Résumé Si certains ressentent l'appel du large, Marcel, lui, ressent de plus en plus l'appel des collines. A La Treille, où il retrouve son ami Lili aux vacances de Noël et de Pâques, il rencontre un jour une petite prétentieuse de son âge égarée dans la garrigue, fille de Loïs de Monmajour, qui publie des poésies à Paris et corrige les articles du "Petit Marseillais". Marcel connaît son premier grand émoi amoureux face à cette Isabelle qui l'entraîne dans ses jeux de soumission. L'humiliation, espionnée et rapportée par Lili et Paul, frère de Marcel, est durement ressentie par Joseph, le père, qui interdit à Marcel de revoir sa belle. Celle-ci, en réalité, s'appelle Cassignol, elle vit dans une maison où, contrairement aux apparences bourgeoises, tout se délabre. elle a pour père un doux rêveur aussi pittoresque qu'éthylique et en plus "elle a la colique" ! Tout à ses désillusions, Marcel se persuade que les filles ne valent rien, que jamais aucune ne lui fera quitter ses collines. Allant désormais à La Treille chaque fin de semaine, les Pagnol rencontrent Bouzigue. Celui-ci, marquant sa reconnaissance à Joseph, dont il fut l'élève, insiste pour leur confier la clé des portes des berges du canal, à la surveillance duquel il est employé, comme "piqueur". Ce nouvel itinéraire, à travers diverses propriétés, leur fait gagner près de deux heures de marche. Un jour, alors que Marcel vient d'être reçu second au concours des bourses, une des portes s'avère cadenassée. Les attend un garde ivre de son petit pouvoir qui, non sans humiliation, leur confisque la clé et dresse procès-verbal. Joseph, tout en recevant les palmes académiques, craint le pire pour sa situation. Mais Bouzigue, menaçant le garde à son tour de procès-verbal pour cloisonnement illégal d'une porte du canal, obtient l'annulation de toute poursuite. Bien plus tard, après la mort de Lili à la guerre, après la mort de Paul et de sa mère, Marcel, cinéaste, a acheté un château sans même le voir auparavant. Quelle n'est pas sa surprise de constater qu'il s'agit précisément du château dont sa mère, autrefois, avait si peur de traverser le parc ! Le château de sa mère !
|
|
|