Drame de 1951

Réalisation de Roger RICHEBÉ

D'après le roman de Jean-Louis CURTIS

Scénario de Jean AURENCHE et Maurice BLONDEAU

Dialogues de Jean AURENCHE

Directeur de la photographie Philippe AGOSTINI

Musique de Henri VERDUN

Montage de Yvonne Martin

avec

Simone Michels

 À sa sortie de l'orphelinat, Marceau Le Guern ne réussit pas à garder d'emploi. En désespoir de cause, il tombe sous la coupe de Madame Alice qui, sous le couvert de tenir une boutique de lingerie, se livre au proxénétisme. Marceau s'abandonne bien vite à cette existence sordide qui lui permet, en servant d'amant à des femmes d'âge mûr, de mener une vie facile et de gagner beaucoup d'argent. Mais la guerre survient et Marceau s'engage.

 En 1945, demeuré cinq ans prisonnier, il espère obtenir une seconde chance, mais le hasard le remet sur la route de Madame Alice, qui entend bien continuer à l'exploiter. Cette fois, elle s'est reconvertie dans des affaires plus ou moins louches et se fait inviter avec son protégé dans la riche propriété de la famille d'Argelouve, à qui elle compte imposer Marceau comme gérant d'un hôtel particulier appartenant à la tante Consuelo. Marceau fait la connaissance de Dominique, la nièce du maître de maison, dont il tombe amoureux. Alice ne l'entend pas de cette oreille et somme Marceau de quitter celle qu'il aime. Mais Marceau refuse; la tante Consuelo lui a proposé de partir au Chili travailler dans la société de son frère, et il entrevoit enfin la possibilité de refaire sa vie.

 À la suite d'une violente dispute, il tue accidentellement Alice, qui se brise le cou contre le montant de la cheminée. Le jeune homme se livre à la police. Sincèrement éprise, Dominique jure de l'attendre à sa sortie de prison.