LES MALHEURS D'ALFRED
Comédie de 1971 durée 98' Couleur
Réalisation et scénario de Pierre RICHARD Co-scénaristes Roland TOPOR, André RUELLAN et Yves ROBERT Dialogues de André RUELLAN Directeur de la photographie Jean BOFFETY Musique de Vladimir COSMA Montage de Ghislaine Desjonquères
avec
|
Sortie le 01 mars 1972 |
Résumé Jeune architecte à Paris, Alfred est de la race des éternels malchanceux. Les becs de gaz dans la rue, c'est pour lui, les pots de peinture qui chutent et les seaux d'eau, même chose. Bref, tout lui tombe sur la tête, y compris et surtout les peines de coeur. C'en est trop. Il se jette à l'eau. Agathe aussi. Et les voilà sauvés tous les deux. Elle l'héberge chez elle. Chacun interprète le moindre geste de l'autre comme une nouvelle tentative pour en finir, d'où une série de quiproquos et de chute d'objets dont le tintamarre empêche de dormir le voisin du dessous, Kid Barrantin, boxeur à la veille d'un match. Speakerine à la télévision, Agathe a une liaison avec l'animateur François Morel, qui est marié et qui lui ment sur toute la ligne, ce qu'elle n'a plus supporté. Allant travailler, elle confie Alfred aux soins de son amie Lucrèce, qui se trompe d'étage et vient bichonner le boxeur. La fiesta est telle que ce dernier dort sur le ring au lieu de combattre ! Chômeur, Kid tente sa chance aux sélections parisiennes du jeu télévisé “Paris contre la province” (animé par Morel et Agathe) et entraîne Alfred avec lui. Tous deux font partie des recalés, qui finalement vont être retenus, car en haut lieu on a décidé que la province devait gagner. En réalité c'est l'équipe parisienne qui va se montrer plus forte, grâce à Alfred, chanceux dans ses malheurs. Il est alors décidé que l'équipe remet sa victoire en jeu pour l'émission suivante, et ainsi de suite de ville en ville sous le principe du “quitte ou double”, les gains doublant à chaque fois. À l'approche du milliard de centimes, le pouvoir politique suprême ordonne à Morel d'éliminer pour de bon celui qui aurait dû perdre depuis longtemps et qu'on a laissé devenir un héros national. Mais c'est Morel qui absorbe le verre rempli de produit euphorisant. C'en est fini et de sa carrière et de sa santé mentale, ainsi que de l'amour d'Agathe, qui s'était à nouveau laissée gagner par les sentiments. Elle redécouvre désormais Alfred, qui s'est si bien battu avec ses camarades. Ils auront peut-être beaucoup d'enfants. En tout cas, le premier, lui, est comme son père, bon pour les becs de gaz !
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|