UNE AFFAIRE D'HOMMES
Policier de 1980
Réalisation de Nicolas RIBOWSKI Scénario et dialogues de Georges CONCHON Directeur de la photographie Jean-Paul SCHWARTZ Musique de Vladimir COSMA Montage de Pierre Gillette
avec Jean Message Patrice KERBRAT
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Sortie le 10 novembre 1981
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Résumé Ils sont toute une bande à entretenir leur forme à vélo sur un circuit autour de Longchamp. De tous horizons sociaux : restaurateur, plombier, avocat, fonctionnaire des Finances, etc., et commissaire de police. Au groupe, se joint un nouveau, Louis Faguet, patron d'une prospère affaire d'immobilier, qui se lie d'une profonde amitié avec le commissaire, Servolle. Faguet leur a présenté la jeune et belle Lalie comme étant son épouse. En fait, bien que séparé depuis de longs mois, il est toujours marié à Sylvia. Un jour celle-ci est assassinée, sans doute victime du fameux tueur mystérieux qui a déjà assassiné trois autres femmes et que Servolle n'a jamais pu arrêter. Par amour-propre autant que par amitié pour Faguet, le commissaire se jure bien, cette fois-ci, de mettre la main sur le meurtrier. Par routine, il enquête sur la vie de son ami, interroge son psychiatre, vérifie son passé. Troublé, il demande à être dessaisi de cette affaire où il ne sait plus trop faire la distinction entre l'enquête et les sentiments. Il est remplacé par son adjoint, Ensor, technocrate froid et méthodique qui, comme pour mieux atteindre son patron, qu'il n'aime pas, cherche tout ce qui peut compromettre Faguet. Et il établit la preuve que celui-ci a très bien pu, malgré les témoignages des coureurs, abandonner le groupe une trentaine de minutes, juste le temps d'aller tuer sa femme et laisser ce crime être mis sur le compte du tueur fou. Ce dernier, Kreps, est d'ailleurs arrêté. Mais, s'il avoue les autres crimes, il nie le dernier, dont il est finalement prouvé qu'il ne pouvait pas le commettre. Servolle doit se rendre à l'évidence : il a été manipulé par Faguet, qui a acheté son amitié. Mais le coupable reste impuni, sauvé par les témoignages de ses amis sportifs qui n'ont pu se résigner à sa culpabilité. Trahi au plus profond de lui-même, Servolle n'a plus que le dépit comme réaction possible.
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