LE HUSSARD SUR LE TOIT
Aventure de 1994 durée 135' Couleur
Réalisation et scénario de Jean-Paul RAPPENEAU D’après le roman de Jean GIONO Co-scénaristes Nina COMPANEEZ et Jean-Claude CARRIÈRE Directeur de la photographie Thierry ARBOGAST Musique de Jean-Claude PETIT Montage de Noëlle Boisson
avec Claudio AMENDOLA
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Sortie le 20 septembre 1995
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Résumé 1832. Traqué par des Autrichiens, Angelo, jeune hussard italien, carbonaro en exil, chevauche à travers la Provence pour rejoindre des amis cachés dans les collines et s’expliquer avec Maggiorani qui, pense-t-il, l’a trahi. Le choléra dévaste les campagnes. Partout des moribonds, des morts et des corbeaux qui accompagnent le malheur. Contre toute prudence, appliquant le précepte inculqué par sa mère («Soyez fou, mon fils, on n’est jamais assez fou !»), il tâche de comprendre ce fléau, aux côtés d’un médecin qui meurt peu après. Il franchit des barrages, évite des quarantaines, galope, tendu vers son but, voyage un temps avec une jeune préceptrice, accompagnée de deux enfants, les retrouve morts tous trois, cadavres moins anonymes que d’autres. À Manosque, il est pris pour un empoisonneur de fontaines, se réfugie sur les toits pour échapper à la fureur populaire et pénètre dans une maison où vit cloîtrée la belle Pauline de Théus, qui le recueille sans avoir peur de lui. C’est un coup de foudre réciproque qu’aucun des deux n’avoue. Ils décident de partir ensemble car Pauline veut retrouver son vieil époux. Ils affrontent des dangers, sont séparés, se retrouvent, mesurent combien la situation fait ressortir le pire ou le meilleur des individus qu’ils croisent : des militaires, un colporteur vénal et fourbe, des notables serviables ou peureux… Angelo règle ses comptes avec ses compatriotes, décide d’escorter Pauline puis de continuer vers l’Italie. Lors d’un arrêt dans un domaine abandonné, Pauline présente les symptômes du choléra. Angelo passe la nuit à frictionner à l’alcool son corps nu et la sauve. Pauline retrouve son mari, Angelo poursuit sa route. Un échange de lettres leur laisse l’espoir de se retrouver, plus tard.
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