LE MONDE TREMBLERA
Fantastique de 1939 durée 108' n&b
Réalisation de Richard POTTIER D'après l'œuvre de Charles-Robert DUMAS et Francis DIDELOT Scénario et dialogues de Henri-Georges CLOUZOT Co-scénariste J VILLARD Directeur de la photographie Robert LE FEBVRE Musique de Jean LENOIR et WALBERG Montage de Borys Lewin
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Sortie le ? |
Résumé Avec les capitaux du mystérieux M. Frank, le docteur Jean Durand vient d'inventer une machine à prédire la mort. Sans savoir que son commanditaire n'est autre que le peu scrupuleux banquier Lasser, le père de Marie-France, la jeune femme qu'il aime. Menacé de faillite parce qu'il doit trois millions à un concurrent, Lasser veut à tout prix rentabiliser la machine en créant une société d'assurances sur la vie; en gardant l'invention secrète, il lui suffira de signer des contrats uniquement avec ceux à qui la machine prédit une longue vie. Mais Durand refuse de participer à une semblable escroquerie. Par curiosité, Lasser teste la machine, qui lui prédit qu'il mourra cinq jours plus tard, le samedi à midi. Furieux, Lasser refuse de croire à la prédiction. Mais, le samedi suivant, la faillite l'accule au suicide. La machine devient célèbre le jour où Martelet, un riche industriel hypocondriaque, apprend qu'il vivra centenaire. Dès lors, le cabinet de Durand ne désemplit pas. Mais l'inventeur n'a pas prévu le désordre moral et social que sa machine pouvait provoquer; sachant que leurs jours sont comptés, un homme assassine sa maîtresse, un patron ferme son usine pour profiter de ses derniers instants, mettant deux mille personnes au chômage, tandis qu'un banquier sans scrupules, Seitz Bendler, provoque un krach boursier. Petit à petit, Marie-France a délaissé Durand - qui refuse d'entendre raison - pour tomber amoureuse de son meilleur ami, le docteur Gallois. Jaloux, Durand, qui sait qu'il n'a plus que dix jours à vivre, annonce à Gallois que c'est lui qui est condamné. Au moment qu'il croit prévu pour sa propre mort, Gallois rend visite à Durand. Il est obligé de tuer son rival en état de légitime défense. À la demande de Durand, mourant, son assistant Julien détruit la machine.
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