LE COUTEAU DANS L'EAU
Drame de 1962 durée 94' n&b
Réalisation et scénario de Roman Polanski Co-scénariste Jakub Goldberg et Jerzy Skolimowski Dialogues de Jerzy Skolimowski Directeur de la photographie Jerzy Lipman Musique de Krzysztof Komeda Montage de Halina Prugar Décors de Boleslaw Kamykowski Ingénieur du son Halina Paszkowska
avec Leon Niemczyk Jolanta Umecka Zygmunt Malanowicz Anna Ciepielewska
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Sortie le 19 avril 1964
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Résumé André, homme de lettres snob et vaniteux, emmène sa femme Christine faire du voilier sur les lacs Mazurie. En chemin, il accepte de mauvaise grâce de prendre dans sa voiture un jeune étudiant qui fait de l'auto-stop. Au moment où celui-ci va les quitter, André se ravise et l'invite à bord du bateau, sans doute pour « jouer au capitaine » et briller devant sa femme en humiliant le garçon qui ne connaît rien à la navigation. A travers les menus incidents de la promenade, la tension monte progressivement : André de plus en plus agressif, le jeune homme indifférent en apparence mais brûlant de démontrer sa valeur, Christine essayant d'éviter les heurts mais provocante par sa seule présence. Un geste maladroit d'André ayant fait tomber à l'eau le couteau auquel le garçon attachait le plus grand prix, une bagarre se déclenche entre les deux hommes et l'étudiant tombe à l'eau, et disparaît. Persuadés qu'il ne sait pas nager, André et Christine vont sans succès à sa recherche. L'homme se décide à partir prévenir la police, tandis que Christine reste seule sur le bateau. Le garçon, qui s'était dissimulé pour les inquiéter, reparaît alors, mais André n'entend pas les appels de sa femme. Momentanément écœurée de son mari, Christine le trahit. Dans le petit matin, le jeune homme quitte le bord. Christine retrouve son mari rongé de remords, pensant avoir tué un homme. Elle lui fait avouer la peur qu'il ressent à l'idée de se dénoncer à la police, avant de lui dire que le jeune homme est vivant et qu'elle l'a trompé. D'abord incrédule, André semble enfin comprendre que provoquer l'orgueil d'un homme et l'amour-propre d'une femme est aussi dangereux que de danser sur des tessons de bouteilles.
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