RETOUR EN FORCE
Comédie policière de 1979 durée 94' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Jean-Marie POIRÉ Co-scénariste et co-dialoguiste Josiane BALASKO Directeur de la photographie Yves LAFAYE Musique de William SHELLER Montage de Marie-Josèphe Yoyotte Décors de Gérard Viard Costumes de Patricia Poiré Ingénieur du son Pierre Lenoir
avec
Fortran AKMANSOY Marlène Angonina Alain Duchemin Constance Imbert André Mallet
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Sortie le 30 janvier 1980
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Résumé
Libéré après huit ans de prison, Adrien Blaussac retrouve sa femme Thérésa, qui est restée sept ans sans venir le voir et qui, depuis, a refait sa vie avec Roger, honnête chauffeur d’autobus à la RATP. Adrien est reconnaissant à celui-ci de s’être occupé de ses trois enfants pendant son absence «au Canada», mais tout de même ! La cohabitation s’avère fort irritante, surtout lorsqu’Adrien finit par comprendre que sa fille Odile est une curieuse «esthéticienne» et que son fils Gilles non seulement n’a pas fait médecine mais a en outre limité son goût pour la mécanique à de minables vols de mobylettes. Mais ces surprises-là ne sont rien en regard de celle que constitue la trahison de son ancien complice, Marval, qui s’est bien gardé autrefois de reverser à Thérésa, comme convenu, les deux millions de sa part de butin. Adrien fonce alors prélever un acompte dans le bureau de Marval : cent vingt mille francs et une toile de Miro. Gilles voue une véritable vénération aux «exploits» passés de son père et cherche à s’en montrer le digne héritier en lui proposant d’aller avec lui récupérer le solde de son dû dans le coffre de la villa de Marval, celui-ci s’absentant tous les week-ends. Adrien échafaude aussitôt le plan d’effraction, mais s’oppose fermement à ce que Gilles y participe. Père et fils cheminent ensemble dans une galerie marchande lorsque survient l’inspecteur Bonardi qui, n’ayant aucun doute sur les intentions d’Adrien, ne cesse de le filer, non sans mal, depuis sa libération. Par sa présence d’esprit, Gilles neutralise le policier trop zélé et sort son père d’un mauvais pas, l’obligeant ainsi à l’accepter comme partenaire du hold-up chez Marval. L’opération est compliquée par la présence de gros chiens menaçants qu’il faut endormir et d’une alarme au sol qui oblige les deux cambrioleurs à quelques exercices de varappe. Mais le butin en vaut la peine : dix millions de francs ! Hélas le coffre ne contient rien d’autre que les plans d’un projet de «casse» d’une banque à Rouen. Et les chiens se réveillent. Adrien, par téléphone, appelle au secours. C’est Roger, pas rancunier, qui se dévoue et qui, avec ses copains de l’Amicale de la RATP, vient mettre son bus au service des deux malheureux avant de l’embourber et… de perdre son emploi ! Adrien et Gilles, recyclés en honnêtes ouvriers de travaux publics, s’engouffrent dans une bouche d’égout, tout près de la Banque Commerciale de Normandie…
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