L'ÉTUDIANTE
Comédie de 1988 durée 104' Couleur
Réalisation et scénario de Claude PINOTEAU Co-scénariste et dialoguiste Danièle THOMPSON Directeur de la photographie Yves Rodallec Musique de Vladimir Cosma Montage de Marie-Josèphe Yoyotte Décors de Jacques Dugied Costumes de Catherine Leterrier Ingénieurs du son Bernard Bats et Alain Lachassagne
avec
Roberto Attias Beppe Chierici Gérard Dacier Marc Innocenti Laurent Ledermann Philippe Maygal Dominique Pifarely Elena Pompéi
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Sortie le 05 octobre 1988
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Résumé Ils se sont rencontrés aux sports d'hiver et, tout de suite, ils se sont plu. Pourtant, à part leur jeunesse, ils n'ont rien en commun. Valentine est une intellectuelle : elle prépare une agrégation de Lettres et, pour subsister, donne des cours dans une boîte privée et dans un CES de banlieue. Sa vie, minutée, est vouée à l'étude et ses relations avec Édouard - elle y veillera- ne doivent être qu'un intermède sans conséquence. Édouard, Ned pour les copains, joue du synthétiseur dans un groupe rock. Il collectionne les aventures, après un premier mariage, avec Laura, ruiné par ses absences et ses infidélités. Il ambitionne de composer de la musique de film et il en a, sans doute, le talent. Si Valentine croit à la nécessité d'un engagement, social ou politique - et le professorat, pour elle, en est un - Edouard, à 28 ans, n'a jamais voté et semble n'avoir de souci que lui-même. Bref, tout les sépare et cependant, du jour au lendemain, ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre ! Leur amour s'épanouit jusqu'à la passion dont une dévorante jalousie mesure la profondeur : elle ne supporte pas qu'il revoie son ex-femme ou une ancienne relation ; il lui reproche une aventure, déjà lointaine, avec un professeur de faculté. Et puis, pour ménager de trop rares rencontres, elle néglige ses cours, il refuse des contrats. Un jour, la crise éclate : elle veut réussir ses examens, il la veut toute à lui. Alors Valentine, le coeur brisé, rompt et, pour la reprendre, Edouard fait irruption dans l'amphi où l'étudiante, devant le jury de l'agrégation, exalte, en larmes, la conception de l'amour exprimée par Molière dans "Le Misanthrope" : "Si tu m'aimes, accepte-moi comme je suis, je t'accepterai comme tu es." Dans la cour de la Sorbonne, Valentine et Edouard, bouleversés, s'étreignent... L'amour de l'autre a triomphé de l'amour de soi.
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