VAN GOGH
Drame de 1991 durée 158' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Maurice PIALAT Directeur de la photographie Emmanuel MACHUEL, Gilles Henry Musique de Léo DELIBES, A HONEGGER Philippe REVERDY, Jean-Marc BOUGET et Jacques DUTRONC Montage de Hélène Viard, Nathalie Hubert et Yann DEDET
Corinne BOURDON Leslie AZZOULAI Claudine DUCRET Chantal BARBARIT Jacques VIDAL Gilbert PIGNOL
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Sortie le 30 octobre 1991
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Résumé Après son internement à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence, Vincent Van Gogh se rend à Auvers-sur-Oise chez le docteur Gachet, amateur d'art et protecteur des peintres, à qui l'a recommandé son frère Théo. Van Gogh peint l'idiot du village, ainsi que Marguerite, la fille de son hôte, insatisfaite de ce portrait. Puis il rejoint, sur les bords de l'Oise, des amies prostituées dont Cathy, qui s'étonne de le trouver vieilli; il n'a alors que trente-sept ans. Théo vient à Auvers passer le dimanche en compagnie de son épouse Jo et de leur petite fille. La réunion familiale est joyeuse, Vincent se plaît à singer Toulouse-Lautrec. Jo se confie à lui à propos du caractère de Théo, qui lui échappe. Souffrant d'être à la charge de son frère, qui n'arrive pas à vendre une seule de ses toiles. Vincent n'en poursuit pas moins son œuvre, inlassablement, sous le regard de Marguerite, qui devient sa maîtresse. Désemparée, Jo se jette dans les bras de Vincent, tout en n'ayant que peu d'estime pour lui et en reprochant à Théo de compromettre sa vie de famille pour cet artiste qui n'en vaut pas la peine. Les deux frères se disputent. Vincent est aigri que ses proches n'aient jamais cru en lui. Retrouvant Cathy et ses amis lors d'une soirée au cabaret à Paris, le peintre y est rejoint par Marguerite, qui rentre avec lui à Auvers. Elle doit se rendre à l'évidence : Vincent ne l'aime pas, seul son art le fait vivre... pour peu de temps encore. Après avoir été l'objet des foudres de Gachet, qui avait passé la veille à chercher sa fille, Vincent se tire une balle dans le ventre. Il meurt quelques heures plus tard, le 27 juillet 1890, à peine deux mois après son arrivée à Auvers. La stupeur de tous cède vite le pas au quotidien, qui reprend ses droits. Marguerite, à un peintre de passage, dira de Van Gogh : c'était mon ami.
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