LE GARçu
Comédie dramatique de 1995
Réalisation et scénario de Maurice PIALAT Co-scénariste Sylvie DANTON Directeurs de la photographie Gilles HENRY, Jean-Claude LARRIEU et Myriam TOUZÉ Musique de Bob MARLEY, Jimmy CLIFF, Freak Power, BJÖRK, etc Montage de Hervé de Luze, Caroline Kelber et Rose-Marie Lausson
avec Antoine PIALAT Dominique ROCHETEAU Claude DAVY Isabelle COSTACURTA
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Sortie le 25 octobre 1995
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Résumé Antoine, trois ans et demi, est le fils de Sophie et de Gérard, couple en instance de séparation. Le garçonnet vit avec sa mère, le père se contentant d’apparitions tonitruantes, avec distribution de cadeaux, épanchements sentimentaux, voire crises de jalousie ou remarques sur les fréquentations de Sophie et leurs influences néfastes éventuelles sur l’éducation d’Antoine. Au cours de vacances à l’Île Maurice, Gérard se montre particulièrement encombrant et la rupture avec Sophie est consommée : elle rentre seule avec Antoine. À Paris, bien que très occupé par son travail, ses démêlés avec Micheline, son ex-femme, ou Cathy, sa liaison actuelle, Gérard trouve encore le temps de pister Antoine à la sortie de l’école, de le promener en moto alors que sa mère le lui a interdit, et de s’imposer certains jours, ou certaines nuits, chez Sophie. Tous se retrouvent aux Sables d’Olonne. Gérard et Jeannot, un ami de Sophie, sont très intrigués par des filles qui se trémoussent sur une piste de danse. Gérard raccompagne Cathy, l’abandonne et rejoint Sophie dans sa chambre. Le lendemain, Antoine va à la piscine avec ses parents. Lors du déjeuner, Cathy part après des remarques désobligeantes de Sophie. Antoine compte beaucoup pour Sophie et Gérard, qui tentent maladroitement de s’expliquer. L’enfant s’entend bien avec Jeannot, le nouveau compagnon de sa mère, ce qui irrite Gérard. Il se joint à leur partie de flipper dans un café et part quand il se sent de trop. En pleine nuit, Gérard réveille Sophie et Jeannot, ainsi qu’Antoine à qui il offre un gros camion électrique. Sophie décide d’accompagner Gérard dans le Massif Central car son père, le «garçu», selon le patois du coin, est gravement malade. Il meurt peu après leur arrivée. L’enterrement et ce bref retour au pays de Gérard émeuvent Sophie. À Paris, les choses reprennent leur cours : Antoine reste le seul repère de Gérard, toujours obsédé par ce fils qu’il aime avec tous les excès dont il est capable. Lors d’une soirée au restaurant, Sophie observe le père et son fils qui jouent ensemble. Des larmes coulent sur son visage.
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