UN INDIEN DANS LA VILLE

Parce que sa nouvelle compagne Charlotte exige le mariage, Stéphane Marchado doit d’abord régulariser son divorce d’avec Patricia. Celle-ci l’a quitté un beau matin, treize ans plus tôt, sans rien dire. Elle ne supportait plus de ne plus exister aux côtés de ce jeune loup des affaires vivant à cent à l’heure. Ayant fini par savoir qu’elle vit dans un village de la forêt amazonienne, Lipolipo, il se rend auprès d’elle.

Venu pour une simple formalité, il se découvre un jeune fils de treize ans, Mimi-Siku (ce qui signifie «Pipi de chat»), dont elle lui avait tu l’existence. Pour mieux faire connaissance avec lui et l’initier à la vie citadine, il le ramène avec lui à Paris, pour quelque temps. Accoutré comme dans la jungle, arc et flèches en bandoulière, l’adolescent escalade la Tour Eiffel, terrorise avec sa mygale Charlotte et la vieille voisine du dessous, ou encore fait frire au feu de bois les poissons de l’aquariophile Richard, associé de son père.

La fille de celui-ci, Sophie, en tombe même amoureuse ! L’enfant catastrophe n’est hélas pas le seul souci des deux hommes, qui n’ont pas vendu à temps le stock de 4500 tonnes de soja achetées sur un marché financier asiatique alors que, depuis, le cours chute vertigineusement. Un intermédiaire, l’avocat d’affaires Joanovici, les met en relation avec Koutchnoukov qui, pressé de blanchir l’argent de la mafia lettone, se laisse «pigeonner». Celui-ci ne tarde pas à découvrir l’escroquerie et prend en otage la famille de Richard jusqu’à la restitution des 800 000 dollars.

Tout est bien qui finit bien. Mimi-Siku reprend l’avion vers le Venezuela, et le cours du soja remonte en flèche. Mais, au lieu d’accepter la promotion que lui offre Roustan, son patron, Stéphane décide de retourner à Lipolipo, suivi de Richard, Marie et leurs enfants Jonathan… et Sophie, dont Mimi Siku ne voulait plus être séparé.