LA CARAPATE

Mai 1968, Martial Gaulard, incarcéré à Lyon et condamné à mort qui clame son innocence, prend en otage son avocat, Jean-Philippe Duroc, lui-même résolu à se rendre à Paris réclamer la grâce présidentielle.

Fuyant la police, ils volent les véhicules les plus divers et échappent de peu à la vindicte d'un paysan armé qui les a pris pour les amants de sa jeune femme volage. Alors qu'ils tombent en panne avec sa camionnette, Martial enduit Duroc de coulis de tomate pour qu'il fasse le mort sur la chaussée. Hélas, seul un car de CRS consent à s'arrêter et rembarque.

Pour rattraper Duroc, Martial emprunte la Rolls des Panivaux, un couple de grands bourgeois qui fuit la France et les événements, leur voiture pleine de lingots d'or. Il retrouve Duroc à Dijon où le car de CRS est assailli par des manifestants. Ils en profitent pour récupérer Marcel, le père de Jean-Philippe, abandonné par sa famille, puis finissent par atteindre Paris. Là, Duroc intercepte in extremis le général de Gaulle avant qu'il ne monte dans l'hélicoptère pour l'Allemagne, tandis que Martial va chercher sa fiancée, Fleur d'Hirondelle, sur les barricades. Duroc, pressé d'annoncer sa grâce a Martial, est arrêté et accusé de complicité dans sa fuite.

Pour l'innocenter, Martial se rend au Palais de Justice signer une déposition mais repart aussitôt en cavale, en sautant d'une fenêtre, sur la moto où l'attend sa fiancée.