ON A TRES PEU D AMIS

Résumé

Après un exil à Paris, à Juvisy en fait, qui n'a pas abouti au succès espéré, Ivan et Serge repartent sans le sou pour Aurillac, leur ville natale. Ils doivent y retrouver - chez Maryse, sœur d'Ivan, lors d'une fête de famille - leur ami Maxence, plus combinard qu'eux, qui promet des revenus coquets avec un de ces projets mirifiques dont il a le secret.

En chemin, ils se chamaillent, l'un trouvant que l'autre n'a pas de vraie ambition. Pour réduire les frais, ils tentent de ne pas payer dans les restaurants, pique-niquent le long des nationales ou pratiquent leur spécialité, le concours de danse exotique, avec prix en espèces, si possible. Tout cela est bien miteux... Mais alors qu'ils dorment dans leur voiture sur la place d'une petite ville du Centre, ils sont pris en otage par Richard, qui a cambriolé une banque et en revient avec un sac plein d'argent et une balle dans le ventre. Curieux personnage, lui aussi un peu paumé, et de plus amoureux d'une certaine Lucie, pour les beaux yeux de laquelle il a fait tout ça.

Après quelques tergiversations, les deux amis n'ont pas le cœur d'abandonner Richard et le ramènent à Aurillac, où il est adopté par leur bande. Il s'agit de le faire soigner et de s'en débarrasser sans être compromis. Ivan et Serge ne sont pas convaincus par le plan de Maxence : vendre des gaufres dans un camion spécialement aménagé.

Envoyé à Lyon, Maxence ne parvient pas à retrouver Lucie, le grand amour de Richard. En revanche, il revoit Evelyne, sa propre petite amie, que les autres ne connaissent pas. Et, comme il apprend la mort du pauvre garçon, Maxence a l'idée diabolique de doubler ses associés : il revient à Aurillac avec Evelyne... qui se fait passer pour Lucie, hérite donc de l'encombrant magot de Richard mais surtout disparaît seule, ce qui n'était absolument pas prévu ! Maxence, escroc escroqué, n'a plus qu'à revenir aux espoirs minables de Serge et Ivan, qui, eux, restent de vrais amis. D'autant qu'Ivan a prélevé une liasse de billets dans le pactole de Richard et qu'on peut fêter ça dignement...