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CHUT !

 

 

Comédie de 1971

 

Réalisation, scénario et dialogues de Jean-Pierre MOCKY

Co-scénariste et co-dialoguiste Raphaël DELPARD

Directeur de la photographie Marcel WEISS

Musique de François de ROUBAIX

Montage de Marguerite Renoir

 

avec

Jacques DUFILHO

Michael LONSDALE

Philippe CASTELLI

Dominique ZARDI

Robert Berri

Albert MICHEL

R J CHAUFFARD

Henri POIRIER

Annie Savarin

Luc DELHUMEAU

Thérèse ASPAR

Maurice VALLIER

Rudy LENOIR

Marcel Gassouk

Michel DELAHAYE

Sylvie Pinel

Jean Abeillé

Jean-François Dupas

Pierre Raffo

Georges LUCAS

Jacques Canselier

Maurice Travail

Guy DAVOUT

Gilbert ROBIN

Pierre Benedetti

Cheik Doukouré

Jean-Claude REMOLEUX

Christian Chevreuse

Luc Bartholomé

Jacques Taris

Raoul Guylad

Emmanuelle Clove

 

 Sortie le 23 mars 1972

Résumé

 Angers. Sur la Maine, un antique bateau à aubes achemine les petits épargnants de la “Caution foncière” à la réception organisée en l’honneur du millionième million versé. Dans un cadre rustique spécialement aménagé à leur intention par les aigrefins de la société immobilière, un grand buffet a été dressé. Il est suivi d’une fête grandiose avec flonflons, municipalité, orphéons et Marseillaise.

 Au milieu de l’euphorie, Fritz Ducharrel, qui a collecté tous les fonds, porte-parole des épargnants remet en grande pompe leurs chèques aux dirigeants de la société : Henri Butin, PDG, Maître Bérénice, notaire et le député Combinet.

 Mais Ducharrel surprend une conversation secrète entre deux personnages et apprend qu’ils se préparent, en cas d’ennui, à s’enfuir à Caracas. Pour tirer cette conversation au clair, il suit les deux individus et parvient à entrer en possession d’un mystérieux carnet dans lequel il découvre tout un plan monté pour anéantir la “Caution foncière”. Son sang ne fait qu’un tour : il décide de démasquer les escrocs, d’alerter les actionnaires et de reprendre les chèques remis par les victimes. Mais Sergel, l’envoyé du Ministère des Finances, à qui appartient le précieux carnet, s’emploie à le récupérer, avant d’avoir une entrevue avec son grand patron. Ce dernier lui donne l’ordre de kidnapper le notaire au plus vite. Ducharrel l’en empêche. Il s’ensuit alors une course-poursuite dans un studio d’enregistrement où règne la plus grande fantaisie, qui se prolonge dans un entrepôt de confection avant de s’achever dans l’appartement parisien du député Combinet.

 Avant que le scandale sur les magouilles foncières n’éclate, Ducharrel parvient à sauver les fonds de ses amis. Les petits épargnants seront tout de même victimes de leur naïveté. Le notaire véreux, l’avocat malhonnête et l’indigne député seront livrés à la justice du Ministère des Finances.