LE SOURIRE
Comédie dramatique de 1993
Réalisation, scénario et dialogues de Claude Miller Directeur de la photographie Guillaume SCHIFFMAN Musique de Pierre BOSCHERON, Vincent GLENN Antoine OUVRIER et Alain BASHUNG Montage de Anne Lafarge
avec
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Sortie le 17 août 1994
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Résumé Neuropsychiatre dirigeant une clinique en province, Pierre-François Le Clainche est alerté par sa consœur Gaby : menacé d'un deuxième infarctus, il doit se ménager en toutes activités. Désabusé et résigné, il entend pourtant ne pas quitter la vie sans avoir une dernière fois réussi à séduire, et fuit les avances de Brigitte, dont les confidences en consultation ont tôt fait de l'excéder. Dans le train qui le conduit au bord de la mer, où il va rendre visite à une ancienne conquête mariée à un jaloux maladif, il fait la connaissance de la jeune Odile et décide de l'aimer. Elle le fuit. Il la poursuit sur le court de tennis où elle s'entraîne régulièrement (elle donne même des leçons à des adolescents) et parvient, suscitant sa curiosité, à obtenir un rendez-vous pour le soir. Elle l'entraîne à la foire au spectacle de strip-tease animé par Jeanjean, puis le ramène à la clinique en repoussant violemment ses avances maladroites. Relancée par Jeanjean, qui insiste pour qu'elle travaille avec lui au «Roule roule», elle accepte, fascinée par ce monde à part, tout en souhaitant se produire dans une autre ville, et se laisse conduire à Angoulême, chez «Ma tante». Pierre-François l'y a suivie. Dans une chambre sordide de l'hôtel tenu par Loulou, il cède à l'angoisse puis étreint enfin, au fil d'une sublime fin de nuit, celle qui sera la dernière femme de sa vie et qui, dès le lendemain, livre sur scène son corps dénudé à la foule des badauds. Ce corps glisse, inanimé, sur le macadam de la fête foraine. Odile meurt, atteinte d'une tumeur au cerveau. Pour Jeanjean et Pierre-François, elle sera toujours là où se trouvent les filles qui aiment la vie.
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