Comédie de 1987

Réalisation, scénario et dialogues de Serge MEYNARD

Co-scénaristes et co-dialoguistes

Jean Paul LILIENFELD et Patrick BRAOUDÉ

Directeur de la photographie Jean-Jacques TARBES

Musique de François BERNHEIM

Montage de Georges Klotz

avec

Sortie le 04 novembre 1987

 Rachid a une méthode bien à lui pour aborder les filles. Il arrive toujours à temps pour les sauver des griffes de deux agresseurs, Junior et Georges, ses complices dans l'affaire. Lorsque vient le tour de Virginie, un autre sauveteur, spontané celui-là, s'interpose en même temps: Denis Sainte-Rose, peintre antillais.

 Le Beur et le Black, en difficulté financière tous les deux, sympathisent et cherchent ensemble un logement à partager. Mais tous sont ou trop chers ou refusés sous de fallacieux prétextes cachant mal un racisme au quotidien. Junior et Georges vont alors attaquer la jeune femme de l'agence immobilière, qui fait visiter le bel appartement de leurs rêves. En la sauvant, Rachid et Denis espèrent se faire remercier par l'obtention du beau trois pièces. Or l'agente n'est autre que... Virginie, effectivement prête à leur donner priorité.

 Elle propose donc de les présenter aux propriétaires, les Perroni, couple bourgeois ami de ses parents. Un grand repas convivial est organisé, en présence de toute la famille de Rachid (père, mère, sœur) qui se livre à une opération de séduction, avec gâteaux, thé, cadeaux, finalement bien vaine: les Perroni ont décidé de louer français. Virginie, militante à SOS Racisme, en est ulcérée. Et c'est elle qui encourage ses deux amis à tout saccager dans l'appartement.

 Lorsque Perroni constate les dégâts, elle le laisse croire qu'ils sont le fait des précédents occupants et lui propose, contre rétribution bien sûr, les services de Rachid et Denis pour tout remettre en état.

 Logés provisoirement chez elle, les deux jeunes gens se croient rivaux auprès d'elle et accumulent les quiproquos. Constatant les allées et venues, Picard, le voisin hypocrite et veule, la prend pour une prostituée. Et c'est à lui que Perroni va céder l'appartement. Lassée de ces complications et refusant d'en être plus longtemps l'enjeu, Virginie prend ses distances et laisse ses deux amis à leur chasse au logement.