LES PORTES DE LA GLOIRE
Comédie de 2001
Réalisation et scénario Christian MERRET-PALMAIR Co-scénaristes Pascal LEBRUN, Benoît POELVOORDE Directeur de la photographie Pascal RABAUD Musique de Alexandre DESPLAT Montage de Philippe Bourgueil
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Sortie le 13 juin 2001 |
Résumé Opiniâtre et mégalomane, Régis Demanet est le chef de secteur d'une petite équipe de vendeurs à domicile composée de Balzac, la soixantaine blasée, Sergent, un quinquagénaire cynique et Michel, à l'humour potache. Ces hommes parcourent les routes du nord de la France pour vendre, à un prix prohibitif, une pseudo encyclopédie en cinq volumes écrite par le « prophète idéaliste » Ralph Spiegel (l'un d'eux illustré des pires horreurs ayant existé). Débarque alors Jérôme Le Tallec, futur gendre de Paul Beaumont, patron de Pégase Édition. Tortueux, Régis y voit un signe et l'opportunité de concrétiser son rêve. Se prenant pour le colonel Nicholson, héros du PONT DE LA RIVIÈRE KWAÏ, Régis veut « bâtir son pont » en réorganisant, selon une stratégie américaine et militaire, les méthodes de vente dans le sud de la France. Il demande à Jérôme de l'introduire auprès de Beaumont. Mais celui-ci a déjà du mal à dire à cet homme dédaigneux qu'il n'a aucune aptitude pour ce métier. La trentaine dilettante, Jérôme va devoir s'intégrer à cet univers impitoyable des vendeurs de porte-à-porte. Pour cela, il est important d'avoir un mental de tueur, une cravate rutilante et de supporter les chambres d'hôtel marronnasses. Jérôme va découvrir les ruses de la vente à domicile, ses lâchetés et aussi ses ambitions frustrées, les portes qui claquent au nez – malgré les conseils ingénieux de Balzac, Sergent et Michel qui, pendant ce temps, séduisent les ménagères et embobinent les vieillards. Finalement, avec l'aide de Balzac, Jérôme finit par entrer dans un premier foyer et réussit à développer l'art du mensonge à l'aide du message « Comprendre et réagir au travers d'une société en perdition ». Lors de son mariage, Jérôme annonce à Régis que Beaumont a accepté son projet. Régis, Balzac, Sergent, Michel et Jérôme partent donc en van pour « vendre plus et mieux sur la Côte d'Azur »... Régis se fait de plus en plus exigeant et antipathique. En dépit de ses espoirs, les VRP comprennent vite qu'ils n'auront aucun succès. Il est plus difficile de convaincre des rentiers au bord de leurs piscines que de dispenser la bonne parole, sur fond de crise économique, dans les quartiers pavillonnaires ou autres foyers à forte concentration de découragement. Les lamentations grotesques du petit chef (« Pose-toi la question de savoir si ta vie a déjà représenté quelque chose pour quelqu'un »... « Moi aussi j'aurais pu y arriver si j'avais eu un peu de bol ») s'achèvent lorsqu'il meurt dans un accident stupide, à la sortie d'une boîte de nuit. Il sera vite remplacé par Jérôme, qui a pris de l'assurance et retourne dans le nord de la France...
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