LE FILS DU REQUIN
Comédie dramatique de 1992 durée 90' Couleur
Réalisation, scénario et dialogues de Agnès Merlet Co-scénariste Santiago Amigorena Directeur de la photographie Gérard Simon Musique de Bruno Coulais Montage de Guy Lecorne
avec Ludovic Vandendaele Eric Da Silva Aurélien Alexandre Andy Auguste Jean Avenel Gregory Baudelin Gilles Bonnard Jean-Louis Cordina Emile Debonne Jean Delavalade Bernard Dequen Jean-Paul Dermont Thierry Douque Christophe Duneufgermain Eddy Dupuy Sylvie Fayet Bruno Flisson Jean-Brice Jombart Alain-Max L'Hommelet Claudie Legris Anne-Sophie Machu Danny Maurice Renan Mazéas Arnald Moisant Aurélie Moisant Carinne Moisant Billy Rabiller Serge Ruffin Laure Saupique Lucette Thierry Marie-Thérèse Therin Sébastien Tillette D'Acheux
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Sortie le 24 novembre 1993
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Résumé Livrés à eux-mêmes depuis que leur mère a quitté le foyer familial, Martin et Simon Vanderhoes multiplient frasques et saccages. Utilisés par des bandes de garçons plus grands qu’eux, ils tentent d’abord de les «doubler» en gardant le butin de leurs cambriolages, puis subissent la loi des plus forts. Dormant dans des wagons de marchandise, ils sont pris par les gendarmes et placés l’un en foyer, l’autre en famille d’accueil. C’est pour mieux s’en échapper à chaque fois, tant et si bien que l’administration, désarmée, ne sait plus que faire d’eux : ils sont trop jeunes pour la prison, et les institutions spécialisées finissent par ne plus vouloir d’eux. Quant à leur père, alcoolique, il a depuis longtemps démissionné de son rôle tout en étant dépouillé par les huissiers en remboursement des larcins. Martin revient pourtant le voir de temps à autre, les bras chargés de victuailles (volées), ne fût-ce que pour retrouver le plus petit de ses frères, Petit Luc, qui tient fidèlement à jour le press-book des articles relatant les «exploits» des deux aînés. Ceux-ci pillent la boucherie pour redistribuer de beaux morceaux de viande aux étages des cités populaires, ou se plaisent à humilier une jeune lycéenne, Louise, en l’obligeant à se déshabiller et en la renvoyant ainsi dévêtue dans les rues. Ceci n’est pas sans ajouter à l’effroi de Marie, à qui Martin voue un amour éperdu. Il réussit à la revoir, voudrait la garder tout en provoquant ce qui la fait fuir. Simon la lui ramène, violemment, la lui offrant comme une prostituée. Simon n’a rien compris aux sentiments de son grand frère. En a-t-il lui-même ? Ils se battent, Martin, blessé, part seul. Mais rien ne saurait les séparer dans cette souffrance silencieuse, comme celle des poissons dont l’univers fascine tant Martin. Peut-être sont-ils prêts à s’embarquer, loin.
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