LE REVOLTE

Antoine Pimaï, jeune anarchiste qui refuse toute forme d'autorité, s'est fait tatouer sur la poitrine «Ni Dieu ni Maître» et vient de se faire renvoyer de son emploi aux Chemins de fer, qu'il occupait grâce à l'appui de son père.

Par bravade, à la suite d'une discussion dans un bar, il s'engage dans la Marine Nationale pour en «remontrer aux officiers». Transféré plusieurs fois à cause de son insociabilité, il est affecté au «Fureteur», commandé par le capitaine Yorritz; celui-ci espère révéler les authentiques qualités humaines du nouveau venu qu'il devine derrière son caractère rebelle.

Mais Pimaï accumule les insubordinations et les insolences et instaure un mauvais esprit au sein de l'équipage. Il finit par enivrer Breiznec, le quartier-maître qui avait fait le serment de ne plus boire, et qui, inconscient, lance une torpille contre une embarcation de pêcheur.

Puni par le commandant, Breiznec refuse de mettre en cause son camarade Pimaï, qui éprouve des remords pour la première fois. Décidé à déserter, Pimaï se réfugie chez son amie Marie-Luce, dont il est amoureux. Toutefois, grâce à sa rapide intervention, il réussit à trouver un médicament qui sauve de la diphtérie le petit Jacques, le fils du capitaine Yorritz habitant dans la maison de la jeune fille avec sa grand-mère.

Pimaï regagne «Le Fureteur» et avoue au capitaine qu'il est le seul responsable de l'incident de la torpille. Peu après, «Le Fureteur» aborde un navire suspect et le capitaine Yorritz délègue quelques hommes pour ramener le bateau au port.

Pimaï aura l'occasion de prouver son courage et son esprit d'abnégation en sauvant la vie de ses camarades, menacés de mort par l'équipage de contrebandiers.