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L'équipage

 

 

Comédie dramatique de 1934

 

Réalisation et scénario de Anatole LITVAK

Co-scénariste et dialoguiste Joseph KESSEL d'après son œuvre

Directeur de la photographie Armand THIRARD

Musique de Arthur HONEGGER

Montage de Henri Rust

 

avec

ANNABELLA

Jean MURAT

Charles VANEL

Jean-Pierre AUMONT

Roland TOUTAIN

Raymond CORDY

Alexandre RIGNAULT

Jean Heuzé

Raymond Aimos

Paul Amiot

Claire FRANCONNAY

Viviane Romance

Léon Arvel

René Bergeron

Jean DAVY

Noël Darzal

Paulette Elambert

Guy Sloux

Daniel MENDAILLE

Serge GRAVE

Géo Laby

Suzanne DESPRÈS

Pierre LABRY

Marcel Melrac

Charles Camus

Eugène Stuber

André Lannes

Jeanne Byrel

 

 Sortie le 22 octobre 1935

 

Résumé

 Pendant la Première Guerre Mondiale, à Paris, Jean Herbillon, jeune aspirant plein d'enthousiasme qui s'apprête à partir pour le front en qualité d'observateur à l'escadrille 37, a fait une conquête d'un soir. Il ne connaît que son prénom - Denise - mais de cette brève rencontre un grand amour est né.

 A son arrivée au front de Champagne, Jean est désigné pour "faire équipage" avec le lieutenant Maury, excellent pilote qui devient son ami. La chance au combat leur sourit. Comme Jean doit repartir en permission, Maury lui confie une lettre pour sa femme, Hélène. L'aspirant s'acquitte de sa mission, mais une surprise l'attend; Hélène et Denise sont une seule et même personne.

 Bouleversé par cette révélation, le jeune homme va devoir choisir entre l'amour et l'amitié, non sans déchirement. Alors que l'escadrille 37 est repliée vers l'arrière, Denise tente de reprendre contact avec son amant, mais celui-ci la fuit, sans donner d'explications. La guerre touche à sa fin.

 Une ultime offensive va être déclenchée. Un moment, Jean est tenté de se dérober à son devoir, pour rejoindre la jeune femme, qui le supplie de se faire rapatrier. Mais l'honneur commande. Il retourne au front, en compagnie de Maury. Leur avion est abattu; Jean est tué, Maury grièvement blessé.

 Hélène revient soigner son mari, qui a enfin compris le drame de son co-équipier. Au frère de Jean qui vient aux nouvelles, il dit simplement, "Jean Herbillon est mort en brave, en prononçant le nom de la femme qu'il aimait, Denise."