ENTENTE CORDIALE
Historique de 1939
Réalisation de Marcel L'HERBIER D'après l'étude de André MAUROIS Scénario de Stève PASSEUR et Max GLASS Dialogues de Abel HERMANT Directeurs de la photographie Ted PAHLE et Marc Fossard Musique de Marcel LATTES
avec
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Sortie le 21 avril 1939
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Résumé
1898 - Tandis que du château de Windsor, la vieillissante reine Victoria gouverne l'Angleterre, son fils le brillant prince de Galles fait de fréquents voyages à Paris dont il adore l'ambiance de luxe et de gaîté. Les événements de Fachoda vont brusquement altérer les rapports entre les deux nations : le commandant Marchand va-t-il devoir s'incliner devant Kitchener ? C'est ce que pense Delcassé, ministre des Affaires Étrangères français; c'est ce que souhaitent Victoria et le futur Édouard VII La France cède, mais le négociateur français, Charles Roussel garde l'estime de Kitchener. Le peuple français ressent douloureusement l'humiliation et le début d'idylle entre Jean Roussel, frère de Charles et Sylvia Clayton, fille d'un grand ami d'Édouard VII, est menacé. A la mort de la reine Victoria, Édouard VII décide de rapprocher les deux pays et, en 1903, se rend en visite officielle à Paris. Non content de séduire la haute société parisienne, par sa bonne grâce et son affabilité, il sait aussi mettre de son côté, le petit peuple. Lorsque le président Loubet se rend à son tour à Londres, l'accord qu'on appelle " Entente cordiale " est signé à Buckingham en présence de l'ambassadeur Paul Cambon et de Joe Chamberlain. Les amours de Jean et de Sylvia avaient été obscurcies un moment par Charles Roussel qui, lui aussi, avait apprécié le charme de la jeune anglaise. L'officier se ressaisit et s'efface devant son cadet. Édouard VII mourant ne manque pas de souligner à Lord Clayton tout l'intérêt qu'il porte à l'entente cordiale dont il fut le principal artisan. Lui disparu, les excellents rapports subsistent et la guerre de 1914 les consolide encore.
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