tout ça... pour ça !
Comédie de 1992
Réalisation et dialogues de Claude LELOUCH Scénario de Simon LELOUCH Directeur de la photographie Philippe PAVANS DE CECATTY Musique de Francis LAI et Philippe SERVAIN Montage de Hélène De Luze
avec
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Sortie le 09 juin 1993
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Résumé Trois hommes, un peu paumés, Vincent, Jacques et Henri, arrêtés pour diverses malversations, sont entendus par leur jeune avocate, Marie. En attendant leur jugement à la rentrée, celle-ci part en vacances d’été avec son mari Fabrice, brillant avocat, et un couple d’amis: Francis, juge à Lyon, et son épouse Alessandra. Francis est l’amant de Marie, et tous deux décident de jeter leurs conjoints respectifs dans les bras l’un de l’autre. Au cours de l’ascension du Mont Blanc à quatre, Fabrice se prête inconsciemment au jeu mais plus par provocation ludique son sport favori que par conviction. Alessandra, elle, est passionnément amoureuse de son mari et ne lui pardonne pas sa trahison lorsqu’elle finit par tout comprendre. Partie avec lui à Étretat, elle le pousse dans le vide du haut de la falaise. Il réussit a s’agripper à une racine. Rien ne sera plus comme avant entre eux. Ce sont des histoires de femmes qui ont réuni Vincent, Jacques et Henri. Le premier, joueur invétéré, avait séduit pour son argent une fille jugée pas très belle, Esmeralda. Et il avait tout dilapidé. Elle en eut assez, le quitta, et il voulut se suicider. Ainsi partagea-t-il sa chambre d’hôpital avec Jacques, qui lui aussi avait voulu en finir avec la vie après le départ de sa femme Marilyn. Celle-ci avait emmené avec elle leur fille Salomé pour aller vivre avec Antoine, patron d’un hôtel-restaurant de Thonon et imitateur. Sorti de l’hôpital, Jacques demanda un prêt à sa banque. Refus. Alors il vola 25000 francs, qui d’ailleurs furent engloutis au casino après que lui et Vincent aient renoncé à leur départ au Canada, dissuadés par Henri, chauffeur de taxi devenu leur ami. Les trois compagnons, partis en cavale, vécurent de larcins puis profitèrent d’une réelle circulation de faux billets pour délester des commerçants de leur caisse en se faisant passer pour des agents du service des fraudes, avant d’être à leur tour victimes de deux auto-stoppeuses. Et ils furent arrêtés à Thonon, où Jacques voulait à tout prix voir sa fille. Leur procès, présidé par Francis et animé par la plaidoirie de Fabrice, se transforme en remise en cause des uns et des autres. Ils sont acquittés.
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