UNE HISTOIRE D'AMOUR
Drame de 1951 durée 95' n&b
Réalisation de Guy LEFRANC Scénario et Dialogues de Michel AUDIARD Directeur de la photographie Louis PAGE Musique de Paul MISRAKI
avec Claude Achard
|
Sortie le 14 novembre 1951
|
Résumé Un matin, sur un terrain vague, deux agents de police découvrent, dans l'épave d'un autocar, les cadavres de Catherine Mareuil et de Jean Bompart. Les jeunes gens ont absorbé du cyanure. Le commissaire Constant veut clore rapidement ce dossier, mais l'inspecteur Plonche souhaite connaître les causes de ce double suicide. Il rencontre d'abord le père de Jean, Auguste, veuf affublé d'une maîtresse incroyablement vulgaire qu'il surnomme «Poupée» ! L'homme est veule, content de lui — il se déclare sculpteur — et ne voit aucun mobile au geste de son fils. En questionnant les parents de Catherine, Plonche apprend que ceux-ci désapprouvaient la liaison de leur fille avec ce garçon — aide comptable dans l'entreprise Mareuil — d'une origine bien trop modeste pour prétendre s'introduire dans leur milieu. Mais Catherine, amoureuse, ne voulait rien entendre, sortant, dînant avec ce méprisable séducteur à l'affût d'un riche mariage, digne fils de son père, naguère employé des Mareuil et licencié pour malversations ! Or, la réalité est plus complexe et l'inspecteur va l'apprendre de la bouche du domestique des Mareuil : si Bompart a trafiqué la comptabilité de l'entreprise, c'est pour couvrir les escroqueries de Mareuil, lequel a acheté son silence en embauchant Jean, qui, depuis, subvient aux besoins d'Auguste ! D'accord pour mettre fin à la liaison de leurs enfants, les pères sont allés chercher ceux-ci au Touquet, où ils croyaient cacher leur amour, et leur ont annoncé que Catherine serait envoyée en pension, au Canada. «Aucune loi n'interdit aux imbéciles d'avoir des enfants», lance Plonche aux parents réunis chez Constant au terme de l'enquête. «On fiche la trouille aux gosses avec la loi, les gendarmes et la police pour leur apprendre l'obéissance. Alors, un beau jour, ce qui doit arriver arrive : au premier flic qui se présente, les gosses croient que c'est pour eux. Cette histoire est une histoire de croquemitaines, une monstrueuse connerie.», conclut le policier, écœuré.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|