LES GRANDS DUCS
Comédie de 1995
Réalisation et scénario de Patrice LECONTE Co-scénariste et dialoguiste Serge FRYDMAN Directeur de la photographie Eduardo SERRA Musique de Angélique NACHON et Jean-Claude NACHON Montage de Joëlle Hache
avec
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Sortie le 21 février 1996
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Résumé Acteurs de complément courant le cacheton d’un théâtre à l’autre, Victor Vialat et Eddie Carpentier sont décidés à refaire surface. Ce pourrait être à l’occasion d’une pièce de boulevard, « Scoubidou », dont le fils Shapiron organise la tournée en province. Le casting est déjà complet. Aussi Eddie et Victor se proposent-ils à moitié prix. Étranglé par les huissiers et les dettes que lui a léguées son père décédé, Shapiron accepte. Il y a un troisième rôle à pourvoir. Ils le proposent à Georges Cox, fantasque et parfois pris d’amnésie, qui une fois en route se plaint d’avoir été berné sur les tarifs. Il s’enferme dans sa loge et n’en ressort qu’après la promesse d’un réajustement. Le rôle-titre est tenu par Carla Milo, diva bon marché et caractérielle. Shapiron la contacte secrètement et lui propose de « se coucher » en scène pour saborder la tournée. Son seul salut réside là, pour percevoir le remboursement des assurances, dont elle aura sa part. Ils pourraient même partir ensemble, loin, très loin. Mais Carla a sa dignité d’actrice. Elle refuse net. Cox refait des siennes et menace de quitter la troupe simplement parce que Marceau, l’administrateur, lui a posé la main sur la cuisse. Puis c’est Vialat qui, mort de trac, se terre en coulisses. Excédés, Carla et Janvier, le régisseur, les congédient. Dans un grand numéro, Cox renvoie à Paris les trois remplaçants arrivés par le train. Les trois amis sont alors réintégrés, à leurs conditions. Mais Shapiron poursuit son entreprise de sabotage et fait chuter le lustre du décor. Carla doit son salut à un plongeon d’Eddie qui, séducteur impénitent, sait se faire remercier. Shapiron persiste et pousse Carla dans un escalier. Couverte de bandages, elle peut quand même jouer lors de la représentation suivante, à l’issue de laquelle Cox fait appel à la générosité du public pour ses camarades qui prennent des risques… comme Victor. Celui-ci, en scène, fait écran sur Carla qu’il sait visée au fusil à lunette par Shapiron. La salle applaudit à tout rompre à ce qui suit : la course-poursuite des trois comédiens dans les cintres après Shapiron qui, neutralisé, doit céder. Cox en profite pour se livrer à une nouvelle quête dans la salle, dont l’habitude sera gardée lors de tous les triomphes à venir, à Paris comme à… Broadway !
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