CIRCULEZ Y A RIEN A VOIR

Leroux et Pélissier, deux inspecteurs falots, enquêtent au sujet de chèques volés, chez Hélène Duvernet propriétaire d'une galerie d'ail contemporain. Pélissier est convaincu qu'elle est étrangère à l'histoire mais Leroux impressionné autant qu'attiré par la jeune femme, s'accroche, persuadé qu'elle cache quelque chose.

Négligeant ses travaux de routine, piste ses moindres allées et venues et va jusqu'à lui voler sa voiture pour la ramener dans son bureau. Cet acharnement surprend son collègue Pélissier. Il s'incruste partout où elle a affaire, avec une rare insolence. Bien qu'excédée, Hélène ne s'inquiète pas outre mesure de ces lubies, contrairement à Marc, son amant et complice d'un lucratif trafic de toiles de maître.

Enfin, l'inspecteur surprend une conversation téléphonique compromettante. Du coup, lorsqu'Hélène s'envole pour Genève, il décide de son propre chef de la rejoindre, après une pénible route de nuit avec sa voiture. Il la surprend en flagrant délit de vente frauduleuse, et prouve que les tableaux ont été maquillés pour passer la frontière.

De retour à Paris. Hélène invite Leroux chez elle en ignorant que Marc s'y trouve. Une dispute éclate entre eux car ce dernier décline lâchement sa responsabilité. C'est alors qu'il s'électrocute en manoeuvrant un séchoir dans son bain. Amoureux d'Hélène, Leroux l'aide à se débarrasser du corps de Marc. Alors qu'ils s'apprêtent à le jeter dans la Seine, celui-ci tombe sur le pont d'une péniche. Hélène se résigne à fuir à l'étranger, pour se débarrasser aussi de l'inspecteur.

Mais Leroux, après l'avoir quittée, se souvient qu'un morceau de son imperméable est resté accroché au linceul échappant à la poursuite de Pélissier et de ses collègues. Il attrape l'avion in extremis et rejoint Hélène.