Mon Pere ce heros

André, la quarantaine, doit se rendre à l'évidence : sa fille Véronique n'est plus une enfant. Elle a quinze ans, se maquille et s'habille sexy. Leurs vacances ensemble loin de Paris, à l'île Maurice - sans Irina, dont André est divorcé - sont un moment sacré... et mouvementé : pas facile pour André d'accepter que Véronique soit courtisée et invitée à des soirées ! Il s'y rend donc avec elle, en bon père protecteur. Au jeune plagiste Benjamin, elle fait croire qu'André est son amant et qu'il se fait passer pour son père car, dit-elle, elle est non seulement mineure, mais fugueuse.

Plus elle en rajoute dans le côté mystérieux et intrigant - André, doté d'un faux passeport, serait un baroudeur agent secret - plus Benjamin renforce sa détermination à la délivrer de ce "salaud", dont il est prêt à provoquer l'accident en ski nautique.

André doit refaire sa vie avec une autre femme, Isabelle, qu'il cherche désespérément à joindre au téléphone. Véronique lui en veut car elle craint, du coup, de devenir une étrangère auprès d'eux.

Elle avoue à son père avoir affabulé à son sujet et, mieux, lui demande d'entrer dans son jeu. Il s'y prête de mauvaise grâce, se fait même passer pour un malade incurable et doit affronter un Benjamin à la fois compatissant et vindicatif. Il en fait tant que Véronique lui reproche de vouloir ainsi humilier le jeune homme par jalousie. Ridiculisé à l'exercice de la planche à voile, il force par contre l'admiration générale en jouant sublimement au piano un nocturne de Chopin.

Voyant Véronique fascinée, Benjamin s'éclipse devant un tel rival et rumine son dépit tant et si bien que son père croit de son devoir d'aller menacer André. Au cours d'une partie de ski nautique, celui-ci manque de se noyer et elle se trahit. On le ranime et le jeune amoureux comprend sa bévue. Tout rentre dans l'ordre. Véronique va passer quatre jours en croisière avec Benjamin et les parents de celui-ci, tandis qu'André, évinçant Christelle, la vacancière esseulée qui lui tournait autour, reçoit enfin un appel d'Isabelle.