LE 7ème Juré
Drame de 1961 durée 90' n&b
Réalisation de Georges LAUTNER Scénario de Francis Didelot d'après son œuvre Co-scénaristes Pierre Laroche et Jacques Robert Directeur de la photographie Maurice Fellous Musique de Jean Yatove Montage de Michelle David
avec
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Sortie
le 18 avril 1962
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Résumé Par un chaud après-midi de septembre, à l'heure de la sieste, après avoir déjeuné en famille dans une auberge, au bord de l'eau, Duval, pharmacien de la localité - nous sommes à Pontarlier - se promène. Il sort d'un bosquet, découvre sur la rive une jeune baigneuse étendue, le torse nu, dormant au soleil. Il connaît cette fille, aux mœurs légères, pour l'avoir maintes fois rencontrée en ville. Dans un moment d'égarement, il se précipite sur elle, tente de l'embrasser ; elle le repousse violemment, il la saisit, et pour l'empêcher de crier, il l'étrangle. Cet honnête homme est brutalement devenu un criminel. Ce crime dévient le grand événement du quotidien local et le sujet de conversation et d'inquiétude des habitants de Pontarlier. L'amant de la victime, un jeune photographe, Sylvain Sautral, qui se querellait de temps à autre avec elle, est arrêté et inculpé. Duval est désigné comme juré à la grande satisfaction de son épouse, femme froide et ambitieuse, qui voit déjà son mari maire de la ville ou conseiller général. Les deux enfants se réjouissent de l'honneur qui incombe à leur père. Ecrasé par le remords, Duval va se confesser, en Suisse, pour apaiser sa conscience (Le prêtre lui dit qu'il devra sauver l'innocent, aller jusqu'au bout de son devoir). Lors du procès, Duval, le septième juré, met tout œuvre pour disculper Sylvain Sautral et réussit par sa ténacité et sa perspicacité à le faire innocenter. Mais Duval n'est pas pour autant libéré ; en effet, la vie de Sylvain devient impossible dans cette petite ville où tous le considèrent comme coupable. Il retrouve une ancienne maîtresse qui le recueille. Il se met à boire. Duval se dénonce à la police qui ne peut attacher de crédit à ses déclarations ; il vient alors trouver Sylvain pour lui proposer de l'aider. Mais ce dernier, qui a décidé de mettre fin à ses jours, tient à la main un revolver. C'est en lui arrachant l'arme que Duval, par accident, le tuera. La police le laissera en liberté ; grâce à l'habileté de son épouse, soucieuse de l'avenir de ses enfants, et d'un médecin ami, Duval, considéré comme dément, sera envoyé dans une clinique psychiatrique où il devra séjourner longtemps avant d'être rendu à une vie normale.
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