LA MAISON ASSASSINÉE
Drame de 1987
Réalisation et scénario de Georges LAUTNER D'après le roman de Pierre MAGNAN Co-scénariste Jacky CUKIER Dialogues de Didier Van Cauwelaert Directeur de la photographie Yves RODALLEC Musique de Philippe SARDE Montage de Michelle David
avec
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Sortie le 03 février 1988
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Résumé Quelque part dans le midi, un soir d'orage de septembre 1896. Trois hommes masqués attendent près d'une auberge, La Burlière. A l'aube, on découvre le drame. Cinq personnes viennent d'être massacrées. Seul un bébé a échappé à la mort. La Grande Guerre vient de s'achever et le village voit arriver avec une certaine crainte le jeune Séraphin Monge. Démobilisé, sans emploi, il ignore tout de son passé. Les anciens, parmi lesquels Brigue le cantonnier et ce vieux fou de Zorme, savent qu'il est le rescapé de la Burlière et qu'il incarne le Malheur. La mairie lui offre un emploi de cantonnier. Il travaille avec Brigue qui lui révèle la prétendue vérité. Trois malheureux journaliers "venus de l'Herzégovine " ont été accusés du meurtre et guillotinés. Dès lors, Séraphin Monge est hanté par ce souvenir. Il démolit la maison du cauchemar. Une nuit, il découvre une cassette renfermant trois reconnaissances de dettes signées Didon Pujol, Gaspard Dupin et Célestat Dormeur à l'évidence les trois vrais coupables, Séraphin n'a qu'une idée: la vengeance. Par hasard, il se lie d'amitié avec Patrice Dupin - un autre démobilisé de son âge, que la guerre a atrocement défiguré - et avec sa soeur la belle Charmaine, elle aussi marquée par la guerre et nymphomane. Gaspard Dupin est le premier sur la liste de Séraphin, mais il meurt, victime d'un étrange accident Charmaine est égorgée par ses chiens de garde, mystérieusement lâchés dans le parc. Didon Pujol, le meunier, est écrasé sous les yeux horrifiés de Séraphin, impuissant Célestat Dormeur panique d'autant plus que sa fille Marie est atteinte d'un mal étrange. Zorme et une vieille, La Tricanote, révèlent la vérité à Séraphin Monge. Zorine aimait la mère de Séraphin, lequel est le fruit de leur amour. La Burlière n'avait pas bonne réputation dans le village; les Monge détroussaient les voyageurs de passage. La nuit du massacre, Zorme s'était opposé à la folie de Monge massacrant tous les siens ! Séraphin quitte le village. Sur le chemin, Marie, enfin guérie, le rejoint.
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